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«Nous avons évité les pièges»

De retour de Russie, le député Dominique de Buman estime que la visite a été bénéfique.

21 mai 2017, 23:22
/ Màj. le 22 mai 2017 à 00:01
Dominique De Buman, CVP-FR, nimmt seine Wahl zum zweiten Vizepraesidenten zur Kenntnis, zu Beginn der 50. Legislatur am ersten Tag der Wintersession der Eidgenoessischen Raete, am Montag, 30. November 2015, im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

L’annonce a (très) légèrement fait jaser. La semaine dernière, une délégation de parlementaires suisses s’est rendue en Russie, dans le fief du controversé Vladimir Poutine.

Outre le président du Conseil national Jürg Stahl (UDC, ZH), et la seconde vice-présidente, Marina Carobbio Guscetti (PS, TI), tous les groupes étaient représentés. Le premier vice-président du National, Dominique de Buman (PDC, FR), était également de la partie. Entretien.

L’invitation russe était pendante depuis 2014. Pourquoi ne l’honorer que maintenant?

Le président du Conseil national, Jürg Stahl (UDC, ZH), a jugé que le moment était propice, afin de décrisper la situation, marquée par la crise en Ukraine et l’annexion de la Crimée, qui datent de 2014.

Parlons de la Crimée… Avez-vous exprimé votre désapprobation de l’annexion russe?

Oui, bien sûr. Nous avons réitéré la position de la Suisse dans notre compte-rendu de visite, et souligné que cette annexion était illégale du point de vue...

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