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Nouveau système de surveillance des télécommunications lacunaire

Le nouveau système de surveillance des télécommunications (téléphone et e-mail) de la Confédération pour élucider des crimes présente des lacunes. Acquis pour 18 millions de francs en 2010, cet outil ne sera vraisemblablement introduit qu'au milieu de l'année.

08 févr. 2013, 20:41

Nous l'avons testé, mais il ne fonctionne pas comme nous le  souhaitons, a déclaré vendredi Nils Güggi, porte-parole du Service  de surveillance des postes et télécommunications au Département  fédéral de justice et police (DFJP), au «19:30» de la RTS.

Les réticences émanent des autorités cantonales qui ont testé ce  nouveau modèle. Selon elles, le système ne parvient pas à surveiller  tous les moyens de communication modernes. Des propos que M. Güggi a  réfuté: «Le nouveau système est capable de surveiller la  communication sur Internet».

Ces révélations surgissent alors que le Service de surveillance  de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT) a fourni  de nouvelles statistiques jeudi. Selon le SCPT, les autorités  suisses ont demandé davantage de mesures de surveillance en 2012  qu'en 2011 et les écoutes téléphoniques, ainsi que les consultations  de courriels ou courrier ont progressé d'environ un cinquième.

Dans le détail, les instances de poursuite pénale ont ordonné  10'193 mesures de surveillance des télécommunications (téléphone et  e-mail) et trente mesures de surveillance du trafic postal. Pour  692'954 infractions, 14'968 surveillances ont eu lieu, soit dans  2,2% des cas en 2011.

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