La présence de Novartis, en Suisse, va prendre un gros coup ces quatre prochaines années. Le numéro un mondial de la pharma, basé à Bâle, reconnu notamment dans les traitements contre le cancer, s’apprête à supprimer près d’un emploi sur six en Suisse, une intention qu’il a annoncée par communiqué, hier matin, avant l’ouverture de la Bourse. Ce programme vise aussi bien les postes de travail dans diverses usines qu’au siège du groupe sur les rives du Rhin.
Hasard du calendrier, l’annonce de cette restructuration de grande importance a été faite presque exactement en même temps que celle du départ du Johann Schneider-Ammann du Conseil fédéral. L’ironie, c’est que le chef du Département de l’économie a souligné, lors de sa conférence de presse, son rôle de défenseur de la place industrielle suisse et de ses postes de travail.
Un milliard d’économies
Novartis explique sa décision par «le besoin d’adapter...