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Nuria Gorrite veut limiter le transport de produits dangereux par train

Avis contrasté de la part de la conseillère d'Etat vaudoise en charge des infrastructures ferroviaires. Nuria Gorrite milite pour une restriction du transport de matières dangereuses mais refuse la production de chlore en Valais.

27 avr. 2015, 14:09
Après avoir achevé deux réformes importantes, la politique salariale de l'Etat de Vaud est désormais stabilisée, selon un bilan tiré lundi par la conseillère d'Etat Nuria Gorrite.

La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite réclame des mesures pour restreindre le trafic de matières dangereuses et renforcer la sécurité. Pas question en revanche que l'Etat soutienne la production de chlore sur les site en Valais, comme l'a évoqué Antonio Hodgers.

Nuria Gorrite juge "un peu audacieux" les propos de son homologue genevois. Elle soutient l'idée de produire le chlore là où il est utilisé, notamment chez Syngenta à Monthey et Lonza à Viège (VS). Mais elle juge "prématuré de mettre à la charge des collectivités publiques les coûts d'exploitation d'entreprises chimiques qui dégagent de juteux bénéfices", a-t-elle dit lundi à l'ats.

Changement de loi requis par Nuria Gorrite

La cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines plaide pour un changement de loi. "Il faut donner au Conseil fédéral les compétences de restreindre, voire d'interdire le passage des matières dangereuses, en particulier le chlore".

Elle regrette que le Conseil national vienne de refuser de donner une telle compétence au Conseil fédéral lors de la révision de la loi sur le transport de marchandises. "Le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat et moi avions écrit aux Chambres pour qu'elles prennent en considération les risques encourus".

Accélérer la recherche de solutions

Un groupe de travail, qui réunit des représentants de la Confédération, des cantons, des CFF et des entreprises concernées, a jusqu'à la fin de l'année pour faire des propositions. "Il faut accélérer la recherche de solutions", estime la Vaudoise.

"On nous disait que le risque d'un accident était quasi nul: on voit qu'il n'est pas nul", a renchéri Mme Gorrite. Outre la limitation des convois dangereux, les solutions passent aussi par "une attention accrue à apporter à l'entretien du réseau ferré" et aussi au matériel. "Il faut s'assurer que ces wagons résistent aux chocs".

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