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Oeuvres volées exposées à Genève

Neuf objets d’art de «très haut de gamme» pillés sont conservés au Musée d’art et d’histoire, en attendant leur restitution.

14 mars 2017, 23:03
/ Màj. le 15 mars 2017 à 00:01
A person looks on a head of priest wearing cylindrical modius (of Palmyra) and two funerary artifacts of Palmyra, during a presentation of archaeological objects resulting from illicit trafficking, at the Musee d'Art et d'Histoire, in Geneva, Switzerland, on Tuesday, March 14, 2017. For a few months, the Musee d'Art et d'Histoire presents nine archaeological objects from Yemen, Syria and Libya, discovered by the Swiss Customs in 2013 at Geneva's Port Francs, resulting from the illicit traffic of cultural property and confiscated by the public prosecutor of Geneva. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND ARCHAEOLOGICAL ILLICIT TRAFFICKING

Ils ont une valeur patrimoniale de premier rang. «C’est du très haut de gamme»: les archéologues, historiens de l’art, conservateurs et spécialistes en droit de l’art sont unanimes.

Ce gratin d’experts, représentants de l’Unesco, du consortium des musées, mais aussi au service de Fedpol, sont venus hier au Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève, aux côtés de nombreux journalistes, pour admirer des statuettes, stèles, ou autres reliefs de tombeaux syriens, yéménites et libyens. «Il ne s’agit pas d’une exposition, dont le musée tirerait profit, mais de présenter ces splendides objets, qui ne devraient pas être là», tient d’entrée à préciser Jean-Yves Marin, directeur du MAH.

Au total, neuf pièces archéologiques provenant de pillages: cinq d’entre elles du Yémen, une tête de femme de Libye et trois œuvres originaires de Palmyre, en Syrie. «La couleur de la pierre, le style et les thèmes représentés, tout concorde», confie un archéologue...

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