On aimerait se tromper. Mais il est à craindre qu'un fort abstentionnisme influence le résultat de la votation fédérale sur les épizooties. Hier, le politologue Claude Longchamp nous a livré en primeur ses prévisions: pas plus de 30% des citoyens devraient se rendre aux urnes le 25 novembre. Au vu de cette situation inhabituelle, l'institut de sondage gfs.bern renonce à proposer son traditionnel baromètre électoral dans les semaines précédant le scrutin.
Pour les partisans de la révision de la loi, qui ont lancé hier leur campagne, le danger existe que le camp opposé, réunissant des naturopathes et paysans bio alémaniques, se sente davantage concerné et profite d'une forte mobilisation. Le risque est d'autant plus élevé qu'il s'agit du seul objet soumis au vote ce jour-là.
Comment en est-on arrivé là? Tout d'abord, il faut rappeler que la loi sur les droits politiques impose au gouvernement de fixer les objets soumis...