L’ex-ministre gambien Ousman Sonko, soupçonné de crimes contre l’humanité, reste en détention provisoire. Le tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne a donné son feu vert à une demande du ministère public pour une prolongation de trois mois. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a invoqué les progrès effectués dans l’enquête. Cette détention prolongée permettra d’interroger d’autres témoins, d’examiner les nouvelles plaintes pénales déposées et d’analyser le matériel saisi, a-t-il indiqué hier. Selon l’ONG basée à Genève Trial, deux victimes ont déposé plainte depuis l’arrestation de l’ex-ministre et d’autres pourraient suivre. La Suisse pourra aussi donner suite à une des neuf demandes d’entraide judiciaire du nouveau gouvernement gambien.
Trial reproche à Ousman Sonko d’avoir été un élément clé du régime répressif. Il aurait ordonné des arrestations arbitraires, des tortures et des assassinats d’opposants au régime. ats