Les menaces auxquelles la Suisse est confrontée ont profondément changé ces dernières années, leur combinaison est un véritable défi. Le Conseil fédéral n’envisage toutefois pas de réorientation fondamentale de sa politique de sécurité.
Il a adopté hier le nouveau rapport ad hoc et mis sa stratégie pour les prochaines années en consultation jusqu’au 4 mars 2016. La dernière vue d’ensemble de la politique de sécurité suisse remonte à 2010. Depuis, les relations entre la Russie et l’Occident se sont durablement détériorées suite à la crise ukrainienne. La menace représentée par le terrorisme islamique s’est aggravée et les activités illégales et les abus dans le cyberespace ont pris de l’ampleur.
Développement suffisant
Pour assurer sa sécurité, la Suisse mise sur l’autonomie, la coopération et l’engagement. Selon le rapport, l’orientation des instruments de la politique de sécurité est correcte. Les adaptations partielles et les travaux de mise en œuvre vont dans la...