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Pas de tapis rouge pour les Tibétains

Près de 400 personnes – des exilés tibétains et leurs soutiens – se sont réunis pacifiquement, hier matin, en marge la visite d’Etat de Xi Jinping. La police a procédé à une trentaine d’arrestations.

15 janv. 2017, 23:35
/ Màj. le 16 janv. 2017 à 00:01
The police arrests a person that protests for a free Tibet and against the arrival of China's President Xi Jinping (not pictured) for this two days state visit to Switzerland, in Bern, on Sunday, January 15, 2017. (KEYSTONE/Anthony Anex) SWITZERLAND CHINA STATE VISIT

La Berne fédérale s’est muée en cité interdite, hier, pour la visite du président chinois Xi Jinping. Le Palais fédéral et le palace Bellevue, ainsi que les places et rues alentour, étaient bouclés dès l’aube. Des barrières et des bornes antibélier en béton, ainsi qu’une tenture noire, empêchaient toute intrusion physique et visuelle autour du Palais fédéral.

Des militaires en tenue de camouflage étaient en faction au-dessus de l’entrée de l’édifice, tandis que des policiers étaient postés les toits des bâtiments avoisinants. Au sol, s’agitaient des centaines de représentants des forces de l’ordre (le chiffre est tenu secret «pour des raisons tactiques»). Leur mission: empêcher que les banderoles et les slogans des activistes tibétains ne froissent l’hôte chinois, comme ce fut le cas lors de la dernière visite présidentielle, en 1999.

Une manifestation était autorisée le matin, avant l’arrivée du président, sur la place Waisenhaus, à 300 mètres du...

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