Selon la cheffe de Fedpol, Nicoletta della Valle, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a en ce moment 200 à 300 djihadistes potentiels dans le viseur en Suisse. Suite aux attentats à Bruxelles, aucun lien avec la Suisse n’a été établi. Les autorités des deux pays continuent d’échanger intensivement des informations.
Le SRC scrute notamment les réseaux sociaux et les personnes qui y expriment des sympathies pour l’Etat islamique, qui font montre d’un comportement suspect ou qui semblent s’exclure de la société, a déclaré la cheffe de l’Office fédéral de la police (Fedpol) dans l’émission «Samstagsrundschau» de la radio alémanique SRF.
Profils différents
Le profil d’éventuels djihadistes est quelque peu différent en Suisse, par rapport à la France ou la Belgique. «Ici, on doit aussi prendre en considération des jeunes qui commenceraient à se radicaliser après une rupture dans leur parcours de vie. Ils ne sont peut-être...