Edward Snowden est un homme aux abois. L'ex-consultant du renseignement américain n'a peut-être pas eu pleinement conscience du risque personnel qu'il encourait en révélant l'ampleur du programme de surveillance électronique des Etats-Unis. Plus dur est le retour aux réalités. Sa recherche désespérée d'un pays d'accueil montre à quel point il est isolé.
Après plusieurs jours d'incertitude passés dans un aéroport de Moscou, il a annoncé, hier, qu'il renonçait à déposer une demande d'asile en Russie. Si l'on en croit le site Wikileaks, il aurait par contre tenté sa chance dans une vingtaine d'autres pays, dont la Suisse. L'Office fédéral des réfugiés n'avait pas connaissance, hier, d'une telle requête. Par contre, on peut d'ores et déjà affirmer qu'elle aurait peu de chances d'aboutir, compte tenu des problèmes légaux et politiques qu'elle suscite.
Le sujet a déjà été soulevé publiquement lors de la dernière session parlementaire. A l'occasion de la traditionnelle heure...