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Policiers, agents privés: en Suisse, les forces de sécurité augmentent plus vite que la population

Plus de policiers, plus d'agents privés...les forces de sécurité ont augmenté de près de 12% en Suisse entre 2011 et 2016, alors que, dans le même temps, la hausse de la population était inférieure à 6%.

12 déc. 2019, 12:10
La densité policières est plus forte dans les cantons-villes et les cantons frontaliers (illustration).

Les forces de sécurité ont crû deux fois plus rapidement que la population suisse entre 2011 et 2016. Cette augmentation a été nettement plus forte dans le secteur privé (+20%) que dans le secteur public (+8%).

Au total, l'ensemble des forces de sécurité, sans l'armée, a augmenté de 11,5% lors de la période passée sous revue pour le compte du Réseau national de sécurité (RNS). Dans le même temps, la population a connu une hausse de 5,8%, compare le Département fédéral de la défense jeudi dans un communiqué.

La hausse des effectifs représente 46'458 emplois équivalents plein temps. Près de 70% des actifs de la sécurité dépendent du secteur public et 30% relèvent du secteur privé.

Emplois administratifs

Les forces des polices cantonales ont augmenté de 3,6% entre 2011 et 2016. La croissance concerne davantage les emplois de type administratif que ceux de policiers au sens strict. Quant aux effectifs de l’armée engagés au profit de la sécurité intérieure, ils ont diminué (- 4%).

La densité policière est plus importante dans les cantons-villes et les cantons frontaliers. La plus forte densité est à Bâle-Ville, devant Genève, Zurich, le Tessin, Vaud et les Grisons. Elle est également forte à Uri, qui doit s'occuper du trafic sur l’axe du Gothard.

Genève et Neuchâtel misent sur le privé

Les cantons de Neuchâtel et de Genève se distinguent par leur important recours aux sociétés privées. Ces dernières fournissent plus de 50% des effectifs à Neuchâtel, alors que Genève est proche d'atteindre la parité dans ce domaine. Les deux cantons sont rejoints par Bâle-Ville sur le podium.

A l'inverse, les forces de sécurité du canton de Schaffhouse, la Thurgovie, Bâle-Campagne, l'Argovie et le Jura sont à plus de 80% en mains publiques.

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