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Pour Didier Burkhalter, il faut combattre le terrorisme à la racine

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a dénoncé "les groupes terroristes qui attaquent nos valeurs" lors de son discours à l'ouverture de la session du Conseil des droits de l'homme à Genève.

02 mars 2015, 10:51
Swiss Foreign Minister Didier Burkhalter issues his statement during the opening of the High-Level Segment of the 28th session of the Human Rights Council, at the European headquarters of the United Nations, in Geneva, Switzerland, Monday, March 2, 2015. The Human Rights Council opens today a four-week session with member states and top officials. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Il faut combattre le terrorisme à la racine, en réaffirmant les droits de l'homme sur toute la planète, a affirmé lundi à Genève le conseiller fédéral Didier Burkhalter. Il a insisté sur la nécessité de préserver la tolérance et la dignité humaine à l'ouverture de la session du Conseil des droits de l'homme.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a dénoncé "les groupes terroristes qui attaquent nos valeurs fondamentales au nom d'idéologies obscures".

"Qu’y a-t-il, en effet, de plus sombre, de plus noir, que de forcer de petites filles à se faire exploser sur des places de marché pleines de monde? Qu’y a-t-il de plus cruel que de commettre des attentats contre de jeunes écoliers en train de se préparer à affronter la vie? Qu’y a-t-il de plus lâche que de chercher à faire taire la liberté d’opinion? Qu’y a-t-il de plus intolérant que de vouloir détruire les symboles et la réalité d’une religion, qu’elle soit juive, musulmane ou autre?", a lancé M. Burkhalter.

"Nous devons faire davantage; nous devons faire autrement, aussi: combattre le terrorisme à la racine et par les valeurs", a affirmé le conseiller fédéral.

"La tolérance et l'acceptation des différences font la force de notre société ouverte et libérale. Il faut préserver cette force", a-t-il déclaré.

Droits de l'homme relativisés

Il a critiqué le fait que les droits de l'homme "sont remis en question, relativisés et contestés dans leur universalité". "Cette relativisation constitue aujourd'hui un danger qui déploie ses effets partout dans le monde et dans plusieurs domaines", a précisé M. Burkhalter.

"La liberté d'expression est restreinte; la censure et l'autocensure se propagent; l'intolérance se répand; le dialogue et la compréhension mutuelle cèdent devant les préjugés, les accusations et les sentiments de vengeance", a-t-il déploré.

Le chef du DFAE a appelé la communauté internationale à "s'engager davantage pour les réfugiés syriens et pour trouver une solution politique à la crise ukrainienne". Il a aussi critiqué la réduction de "l'espace de la société civile, par des lois qui limitent leur financement externe ou en créant un climat de peur".

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