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Préférence indigène dure à appliquer

Adoptée en septembre, l’initiative tessinoise intitulée «Les nôtres d’abord» donne du fil à retordre aux politiciens.

11 oct. 2016, 23:17
/ Màj. le 12 oct. 2016 à 00:01
Der Grenzuebergang mit Zollhaeuschen auf dem Schweiz-Italienischen Grenzuebergang Ponte Faloppia in Seseglio, Chiasso, am Donnerstag, 11. Dezember 2014. (KEYSTONE/Ti-Press/Francesca Agosta) SCHWEIZ GRENZGAENGER TESSIN

Ils ont décidé de ne rien décider. C’est ce qui est ressorti lundi de la réunion à Bellinzone entre les promoteurs de l’initiative «Les nôtres d’abord», le gouvernement tessinois et le bureau du président du Grand Conseil, qui réunit les chefs des groupes parlementaires.

Adoptée par 58% des votants le 25 septembre, l’initiative (qui concerne 62 000 frontaliers) exige la préférence à l’embauche pour les résidents. Déjà la semaine dernière, une rencontre pour discuter de sa mise en application avait été annulée.

Le rendez-vous de lundi devait définir les rôles et responsabilités quant à l’élaboration du cadre juridique nécessaire pour traduire en pratique le contenu de «Les nôtres d’abord». Deux options demeurent sur la table. C’est le bureau du président du Grand Conseil qui décidera, le 18 octobre, laquelle sera retenue. L’une d’entre elles, amenée par l’UDC tessinoise (à l’origine de l’initiative), est une solution en trois points qui, selon...

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