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Presse: le groupe CH Media va supprimer environ 200 emplois

Né de la fusion entre AZ Medien et NZZ, le groupe CH Media va supprimer environ 200 emplois. Il y aura des licenciements. Syndicom réclame un plan social.

15 nov. 2018, 10:44
Au cours des 24 prochains mois, CH Media veut réduire ses coûts de 10%, soit d'environ 45 millions de francs. (illustration)

CH Media, groupe né de la fusion entre AZ Medien et des médias régionaux du groupe NZZ, va supprimer 200 emplois dans les deux ans à venir. Il y aura des licenciements. Un plan social va être mis en oeuvre. Syndicom demande des alternatives à ce plan.

Au cours des 24 prochains mois, CH Media veut réduire ses coûts de 10%, soit d'environ 45 millions de francs. Dans ce cadre, environ 200 emplois à plein temps seront supprimés, en partie par des fluctuations de personnel, mais aussi par des licenciements, a indiqué jeudi le groupe de presse basé à Aarau.

CH Media ne donne actuellement pas de détail sur cette restructuration qui touchera les rédactions, l'administration, les finances et la technique. L'objectif est d'améliorer l'efficience de l'entreprise et d'assurer ainsi l'avenir de CH Media.

Soutien aux personnes concernées

Les mesures annoncées seront réalisées de la façon la plus supportable possible socialement. Le groupe s'engage à soutenir les personnes concernées à trouver une nouvelle orientation professionnelle.

"Nous sommes conscients que cette information peut provoquer de l'insécurité chez les collaborateurs. Nous avons sciemment choisi la voie de la transparence", a déclaré Axel Wüstmann, directeur général de CH Media, cité dans le communiqué.

Deux millions de lecteurs

Le groupe emploie actuellement 2200 personnes (1900 emplois à plein temps). Le chiffre d'affaires atteint environ 480 millions de francs. CH Media touche environ deux millions de lecteurs en Suisse alémanique. Il publie notamment l'Aargauer Zeitung, la Luzerner Zeitung et le St. Galler Tagblatt.

CH Media est opérationnel depuis le 1er octobre. Le groupe est né de la fusion d'AZ Medien avec les médias régionaux du groupe NZZ, qui participent à parts égales à la nouvelle société anonyme, cotée en bourse.

Etudier des alternatives

Le syndicat Syndicom demande que l'ampleur de la restructuration soit revue à la baisse et que des alternatives aux mesures annoncées soient étudiées. Il veut aussi que le délai de deux ans soit respecté et que les mesures ne soient pas mises en oeuvre plus vite.

Des entreprises actives dans les médias ont trop souvent annoncé des délais longs pour la mise en oeuvre de restructuration afin de faire passer la pilule plus facilement auprès des collaborateurs. Ca a été le cas au début de l'année à l'ATS, qui avait prévu un délai de deux ans, mais qui a effectué 80% des licenciements à peine trois semaines plus tard, rappelle le syndicat.

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