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Pro et anti-Gripen préparent le terrain à un atterrissage délicat

Un non au nouvel appareil n'aurait peut-être pas que des inconvénients.

17 mars 2014, 00:01
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Désormais opposés à 62% à l'achat des avions de combat suédois Gripen selon un sondage paru hier dans le "SonntagsBlick", les Suisses s'apprêtent peut-être à priver l'armée du renouvellement de sa flotte de chasseurs.

L'historique tourmenté du dossier fait que les conséquences stratégiques, politiques et économiques d'un crash en votation s'avèrent difficiles à estimer. " On perdrait 10 ans pour l'achat d'un nouvel avion de combat ", s'inquiète le conseiller national Hugues Hiltpold (PLR, Genève). C'est le temps qu'il a fallu pour que le choix du Gripen soit arrêté (lire ci-dessous).

Mais pour le président de la commission de sécurité du Conseil national, Thomas Hurter (UDC, Schaffhouse), le problème n'est pas aussi simple: " Le vote du 18 mai concerne le financement de l'avion grâce à un fonds, alimenté par le budget de l'armée. Ainsi, même en cas de non, on pourrait acheter l'avion ", explique l'élu.

Il confesse qu'un...

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