Le traitement des demandes des enfants placés pour une contribution de solidarité prend trop de temps, déplorent des personnalités romandes. Elles ont signé une lettre adressée à Alain Berset afin que les ressources dédiées à cette tâche soient augmentées.
«C’est une sorte de double peine pour ces personnes», a lâché, hier, la conseillère nationale genevoise Lisa Mazzone (Verts) devant la presse à Lausanne.
«Beaucoup d’entre elles sont malades ou âgées et certaines risquent de ne pas voir la couleur de l’argent», a abondé Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats Verts et membre du comité de l’initiative pour la réparation. «On parle de boucler le traitement des dossiers pour 2021, c’est impossible dans certains cas», s’est-il insurgé.
Dans cette lettre au président de la Confédération, le groupe interpartis et hors-partis réclame que des forces supplémentaires soient affectées au traitement des demandes afin «d’aboutir à une décision en quelques mois».