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Profils Facebook suisses pas à l’abri

La manipulation de données à des fins politiques pourrait aussi toucher notre pays, selon un expert. Il faut protéger la sphère privée et les institutions.

23 mars 2018, 00:01
File - In this April 4, 2013 file photo, Facebook CEO Mark Zuckerberg walks at the company's headquarters in Menlo Park, Calif. Facebook is having one of its worst weeks as a publicly traded company with a share sell-off continuing for a second day. Britain's Commissioner Elizabeth Denham told the BBC that she was investigating Facebook and has asked the company not to pursue its own audit of Cambridge Analytica's data use. Denham is also pursuing a warrant to search Cambridge Analytica's servers. (AP Photo/Marcio Jose Sanchez, File) Facebook Cambridge Analytica

L’étendue de la manipulation de comptes Facebook à des fins politiques montre que de telles actions ciblées sont possibles en Suisse également. C’est la conviction de Bruno Baeriswyl, président de Privatim (Conférence des préposées et préposés suisses à la protection des données) jusqu’en 2017 et préposé zurichois depuis 1994. Interview.

Avez-vous été surpris par les dernières révélations à propos de Facebook?

Les agissements de la société britannique Cambridge Analytica étaient déjà connus, mais l’ampleur de la manipulation est nettement plus importante que ce que l’on pensait. Cinquante millions de comptes ont été touchés. Or, plus la densité d’usagers est forte, plus le risque est grand.

Les comptes suisses de Facebook ne sont donc pas à l’abri?

Exactement. Un bassin de population à forte densité de comptes sur des réseaux sociaux devient potentiellement intéressant pour des agences spécialisées dans ces campagnes ciblées.

Avez-vous connaissance de manipulations en Suisse?

Ces techniques sont...

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