La nécessité d’une réforme de la prévoyance vieillesse a beau être incontestée, les fronts sont figés comme jamais. Qui va céder? La question se pose avec toujours plus d’acuité au vu du bras de fer qui oppose d’un côté l’UDC et le PLR, de l’autre la gauche et le PDC. Hier, le Conseil des Etats n’a pas transigé. Sous l’impulsion conjointe du PDC et du PS, il a maintenu son concept qui prévoit de compenser la baisse de 6,8% à 6% du taux de conversion des avoirs du deuxième pilier par une augmentation de 70 francs de la rente AVS et un relèvement du plafond de la rente de couple de 150% à 155% de la rente simple.
«C’est trop cher et déséquilibré», réagit la sénatrice saint-galloise Karin Keller-Sutter (PLR). «Nous ne voulons pas d’une réforme à n’importe quel prix.» Réponse du président de la commission Konrad Graber (PDC/LU):...