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Quand Blocher ménage Freysinger

Le maître à penser de l’UDC se distancie de la sévérité de son président Albert Rösti.

09 mai 2017, 00:04
Christoph Blocher, Komitee-Praesident und alt-Bundesrat, Nationalrat Albert Roesti, Praesident SVP, Nationalrat Likas Reimann, von links nach rechts, sprechen an der Medienkonferenz des Komitees "Nein zum schleichenden EU-Beitritt",  in Bern, am Freitag 5. August 2016. Das von SVP-Strategiechef Christoph Blocher gegruendete Komitee "EU-No" hat am Freitag den Startschuss zur Kampagne gegen das geplante institutionelle Rahmenabkommen mit der EU gegeben. Das Komitee warnt vor einer "Anbindung" der Schweiz an die EU-Gesetzgebung. (KEYSTONE/Marcel Bieri) SCHWEIZ KAMPAGNE "NEIN ZUM SCHLEICHENDEN EU-BEITRITT"

Oskar Freysinger a décidément le don de polariser. Au point que le tribun UDC parvient à entraîner des réactions fort divergentes... jusque dans la direction de son propre parti. Il y a peu, son président Albert Rösti le tançait ouvertement. La position du bouillonnant Valaisan, fraîchement éjecté du Conseil d’Etat, paraissait fragilisée. C’était sans compter sur le stratège en chef de l’UDC, Christoph Blocher. Alors que nous l’avons rencontré, le Zurichois adresse des mots bien plus complaisants au provocateur notoire.

«Oskar Freysinger a peut-être commis quelques fautes, oui... Mais sa non-réélection est une anecdote. Il faut continuer, cela fait partie de la vie.» Le mentor du premier parti de Suisse salue même le tempérament de l’ex-conseiller national. «Il est le contraire d’un homme d’administration: les hommes de gouvernement sont souvent des «souris grises», des gens ternes. Oskar Freysinger, c’est justement le contraire, il veut réaliser des choses!»

Reproches du président...

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