Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Quand la loi du silence est brisée

Le directeur de l'Ecole de guerre économique Christian Harbulot explique pourquoi le cas d'espionnage porté devant le Tribunal pénal fédéral n'est pas rare. Et pourquoi il l'est.

20 août 2013, 00:01
data_art_7300043.jpg

Infraction aux secrets de fabrication et des affaires: depuis hier, ces chefs d'accusation obligent un ancien employé de EMS-Chemie et un entrepreneur extérieur à la firme grisonne à comparaître devant le Tribunal pénal fédéral (lire ci-dessous). Directeur de l'Ecole de guerre économique de Paris, Christian Harbulot livre sa lecture d'un tel procès.

Christian Harbulot, une telle histoire ne doit guère vous surprendre...

C'est vrai, malheureusement.

Peut-on à les énumérer, bien qu'un atlas mondial soit forcément impossible à dresser?

C'est très difficile pour une raison très simple: les firmes touchées par de telles affaires masquent souvent l'information. Elles estiment que ça les affaiblit en termes d'image. Il y a une sorte de loi du silence, à moins que le cas ne soit rendu public. On est piégés par la peur.

Ce cas helvétique constitue-t-il donc une forme de rareté?

Absolument. Si je prends la France pour exemple, nous trouvons très peu...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias