Infraction aux secrets de fabrication et des affaires: depuis hier, ces chefs d'accusation obligent un ancien employé de EMS-Chemie et un entrepreneur extérieur à la firme grisonne à comparaître devant le Tribunal pénal fédéral (lire ci-dessous). Directeur de l'Ecole de guerre économique de Paris, Christian Harbulot livre sa lecture d'un tel procès.
Christian Harbulot, une telle histoire ne doit guère vous surprendre...
C'est vrai, malheureusement.
Peut-on à les énumérer, bien qu'un atlas mondial soit forcément impossible à dresser?
C'est très difficile pour une raison très simple: les firmes touchées par de telles affaires masquent souvent l'information. Elles estiment que ça les affaiblit en termes d'image. Il y a une sorte de loi du silence, à moins que le cas ne soit rendu public. On est piégés par la peur.
Ce cas helvétique constitue-t-il donc une forme de rareté?
Absolument. Si je prends la France pour exemple, nous trouvons très peu...