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Quand la mairie ne répond plus à La Poste

Estimant que les fermetures d’offices postaux les placent devant un fait accompli, de nombreuses communes ont cessé le dialogue avec le géant jaune.

27 juin 2018, 00:01
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Des «bulldozers», de l’«acharnement» ou de l’«arrogance»: dans de nombreuses communes, les représentants de La Poste venus annoncer des fermetures de bureaux n’ont pas laissé de bons souvenirs. Au point que nombre d’entre elles, comme Prez-vers-Noréaz (FR), ont cessé de dialoguer. Syndicom applaudit et l’Association des communes suisses a de la compréhension. De son côté, La Poste rappelle qu’elle n’est pas tenue de négocier.

Un élu du Parti libéral-radical (PLR), cité en exemple par un syndicat, ce n’est pas courant. C’est ce qui arrive au maire de la commune zurichoise d’Oberstammheim (1200 habitants), limitrophe de la Thurgovie. Pour Syndicom, en effet, Martin Farner (54 ans) montre la voie: cesser de dialoguer avec La Poste est, aux yeux du syndicat, la seule possibilité, en attendant une révision de la loi, de s’opposer à une fermeture de bureau postal. Dans un arrêt contre une commune tessinoise, le Tribunal administratif fédéral (TAF)...

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