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Quatre cadres tessinois d'un institut financier jugés pour escroquerie

Quatre Suisses sont accusés d'escroquerie, détournement de fonds, gestion déloyale, gestion fautive et faux dans les documents.

20 nov. 2012, 14:12
justice

Plus de huit ans après la faillite de l'institut financier tessinois Sogevalor, le procès contre les cadres de la société a commencé mardi à Lugano (TI). Quatre Suisses sont accusés d'escroquerie, détournement de fonds, gestion déloyale, gestion fautive et faux dans les documents.

L'affaire du Sogevalor a commencé en été 2004. Plusieurs clients de l'institut financier avaient attiré l'attention de la Commission fédérale des banques (CFB) sur des irrégularités. La CFB avait examiné les reproches avant de retirer son autorisation à Sogevalor et de prononcer la faillite de l'entreprise.
 
Le Ministère public reproche au directeur de l'institut financier d'avoir détourné l'argent de ses clients. Le montant des dommages se monte à près de 100 millions de francs, selon la partie plaignante. Seuls environ 6 millions ont pu être retrouvés.
 
L'ancien directeur de Sogevalor, un Italien, est introuvable depuis 2004. C'est pourquoi il n'est pas possible de le juger également, a expliqué mardi la procureure tessinoise. Cette absence a été critiquée par la défense à l'ouverture du procès.
 
Celle-ci a demandé à ajourner le procès, car, dans ces conditions, il ne faut pas s'attendre à une explication entière de cette affaire et des manoeuvres financières. Le tribunal a rejeté cette demande.
 
Sogevalor employait 14 personnes, affichait un bilan de 6,6 millions de francs, comptait près de 350 clients et disposait des dépôts de la clientèle pour une valeur de 28 millions de francs. Le procès se déroulera sur plusieurs jours. La date du verdict n'est pas encore connue.
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