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Querelle éthique sur les embryons

Le diagnostic préimplantatoire divise la plupart des formations politiques. Les assemblées de parti détermineront le ton de la campagne.

01 avr. 2015, 00:01
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Christiane Imsand

"On ne peut pas sélectionner en laboratoire les êtres humains qui auront le droit de vivre." C'est avec cette formule, répétée comme un mantra, que les adversaires du diagnostic préimplantatoire (DPI) combattront l'article constitutionnel soumis au peuple le 14 juin. Cette opposition ne peut pas être ignorée.

Le comité qui a lancé, hier, la campagne du non comprend des représentants de tous les partis, à l'exception du PLR et des vert'libéraux. Ils interviennent pour l'heure à titre personnel, mais ils sont susceptibles d'avoir du poids dans des partis qui sont très divisés sur les questions éthiques soulevées par la réforme. Les assemblées de parti qui auront lieu au cours de ces prochaines semaines joueront donc un rôle marquant dans la campagne.

Loi d'application visée

L'article constitutionnel sur lequel les électeurs vont se prononcer ouvre la voie au DPI en renonçant à exiger l'implantation de tous les embryons développés...

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