Les appels à la haine, à la discrimination et à la violence n'ont pas leur place sur Internet ni Twitter. La Commission fédérale contre le racisme appelle les réseaux sociaux à leurs responsabilités. Le code pénal sanctionne de tels comportements.
Avec le conflit entre Israël et le Hamas, les messages antisémites ont fait florès cet été. Les musulmans et les Noirs ne sont pas non plus épargnés par les appels qui violent la norme antiraciste. Or celle-ci doit être respectée, souligne la commission jeudi, tout en soulignant que la cohésion sociale exige le respect de chacun.
Elle rappelle à leurs responsabilités les réseaux sociaux véhiculant des débordements passibles de condamnations pénales. Faute de quoi, ils s'en rendent de facto complices. "Des solutions doivent être trouvées pour éviter que dans le futur, des propos condamnés par des tribunaux puissent subsister et surtout réapparaître sur Internet."
Il s'agit aussi de sensibiliser les jeunes aux conséquences de comportements et discours haineux et violents. Le racisme n'est pas la seule barrière à ne pas franchir, il y a aussi l'atteinte à l’intégrité et à la dignité de la personne. La commission travaillera ces prochains mois à inciter au bon usage d’Internet.