L’UDC avait sonné l’alarme pour mobiliser ses troupes. Elle est parvenue à ses fins. Avec le soutien de l’Alliance pour l’énergie, un groupuscule libéral, elle a déposé hier à la chancellerie fédérale quelque 68 500 signatures à l’appui de son référendum contre la stratégie énergétique 2050. La votation populaire aura lieu le 21 mai. Elle donne lieu à une querelle de chiffres qui pèsera lourd pendant la campagne.
La stratégie énergétique 2050 formalise la sortie du nucléaire décidée après la catastrophe de Fukushima. Aucune nouvelle centrale nucléaire ne pourra être construite. L’énergie atomique sera progressivement remplacée par celle produite par le vent, le soleil, l’eau ou la biomasse.
Querelle de chiffres
Selon le président de l’UDC Albert Rösti, la facture sera douloureuse. Chaque ménage devra débourser 3200 francs de plus par an. «C’est faux», a déclaré le Conseil fédéral devant le Parlement en décembre. Selon lui, Il en coûtera...