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Référendum: le peuple votera sur l’identité électronique

En septembre, les Chambres ont opté pour un système libéral qui donne la priorité au secteur privé pour délivrer des e-ID, qui contiennent des données sensibles, mais pour les référendaires, c’est l’Etat qui devrait s’en charger.

13 févr. 2020, 15:36
Les signatures ont été déposées à Berne le 16 janvier dernier.

Le référendum sur l’identité électronique a abouti. La Chancellerie fédérale a annoncé jeudi que 64’933 des 65’190 signatures déposées sont valables.

Les référendaires s’inquiètent notamment de la privatisation de cette identité électronique (e-ID) et craignent que des données sensibles ne tombent entre les mains des banques, des assurances et des multinationales. En septembre, les Chambres ont opté pour un système libéral qui donne la priorité au secteur privé pour délivrer des e-ID.

 

 

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L’e-ID est l’identité officielle des citoyens suisses. Les contrats, les transactions financières, les informations sur la santé et les services administratifs tels que les déclarations d’impôts ou les décisions politiques, seront désormais traités numériquement à l’aide d’une e-ID.

Selon les référendaires, c’est l’Etat qui devrait délivrer l’e-ID. Deux sondages ont montré que plus de 80% de la population souhaite un passeport numérique émis par l’Etat.

Le référendum est soutenu par la Digitale, la plateforme démocratique WeCollect, Campax et PublicBeta. Il est appuyé par le PS, les Verts, le Parti pirate et droitsfondamentaux.ch. Même au PDC, PLR et à l’UDC, plusieurs élus approuvent le principe d’une e-ID émise par l’Etat, selon le comité référendaire.

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