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Règles sans frontière pour la fertilité

La loi suisse interdit depuis 2001 l’anonymat des donneurs de sperme. De nombreuses personnes contournent toutefois la législation en se rendant à l’étranger.

07 août 2018, 00:01
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«Il est difficile de se construire sans connaître ses véritables origines», témoigne Stéphanie. Comme plusieurs milliers de Suisses, elle est née grâce à une banque de sperme, celle de la Frauenklinik, à Berne. La méthode est apparue dans les années 1970, pour pallier la stérilité masculine. A l’époque, pas question de dévoiler l’identité du donneur. Quant aux parents, ils recevaient la consigne de ne pas révéler à l’enfant la véritable histoire de sa conception.

Dans la famille de Stéphanie, le secret a été bien gardé. «Malgré cela, je ressentais un malaise. J’ai toujours eu l’impression qu’on me cachait quelque chose», se souvient la Franco-Suisse.

A 35 ans, elle a fini par découvrir la vérité. Ce fut un choc, mais aussi un soulagement de comprendre enfin la cause de son mal-être. «J’ai alors ressenti le besoin de savoir à qui je ressemblais», confie-t-elle. Commença alors une quête entre surprise et...

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