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Renseignement et police épinglés

La mission de l’espion suisse Daniel Moser en Allemagne n’était ni indispensable, ni légale.

27 mars 2018, 00:01
ARCHIV --- Sitz des Departements fuer Verteidigung, Bevoelkerungsschutz und Sport, VBS, in dem sich auch der Nachrichtendienst des Bundes (NDB) befindet, am Donnerstag 2. Oktober 2014 in Bern. Die Geschaeftspruefungsdelegation GPDel wirft in einer Medienkonferenz am Montag, 26. Maerz 2018 dem Nachrichtendienst des Bundes NDB im Zusammenhang mit dem Spionagefall Daniel Moser vor, geltendes Recht missachtet zu haben. Der NDB habe unter anderem zu wenig beruecksichtigt, dass f¸r die Informationsbeschaffung im Inland und im Ausland unterschiedliche Vorgaben galten, heisst es in ihrem Bericht. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ GPDEL NDB SPIONAGEFALL

L’ex-espion Daniel Moser («Daniel M.») n’a pas fini de déranger les autorités de la Confédération. Hier, la Délégation des commissions de gestion du Parlement, organe de haute surveillance, a rendu son rapport d’inspection. Ses conclusions mettent clairement en doute l’utilité de la mission secrète en Allemagne. Pis, l’opération ne respectait pas le droit en vigueur à l’époque, entre 2010 et 2014.

L’affaire a pris sa source dans le conflit fiscal entre la Suisse et l’Allemagne, il y a quelques années. Des inspecteurs du fisc d’outre-Rhin ont alors débarqué sur le territoire de la Confédération, pour traquer leurs compatriotes en délicatesse avec leurs impôts. Pour ce faire, certains de ces limiers achetèrent des données volées dans des instituts financiers.

Inspecteurs allemands dans le viseur

Ainsi, suite à un larcin à Credit Suisse, en 2010, la justice helvétique a lancé une enquête. Dans son viseur, trois inspecteurs germaniques. Contactée, et malgré les...

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