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Restauration: Gategroup revoit ses prévisions à la baisse

En raison des turbulences et incertitudes attendues dans le transport aérien, Gategroup revoit ses prévisions à la baisse. Le chiffre d'affaires du groupe actif dans la restauration et services à bord pour les compagnies aériennes est toutefois resté stable au troisième trimestre.

23 nov. 2011, 08:58
gategroupe

Gategroup, actif dans la restauration et services à bord pour les compagnies aériennes, révise à la baisse ses prévisions en raison des incertitudes conjoncturelles et des turbulences attendues dans l'industrie du transport aérien.

Le groupe zurichois table pour le quatrième trimestre en cours sur des volumes inférieurs aux prévisions initiales, indique-t-il dans un communiqué publié mercredi. En cause principalement, un ralentissement de la demande globale en Europe et en Amérique du Nord, ses principaux marchés.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires de Gategroup est resté stable en comparaison annuelle. A taux de change constants, il a même grimpé de 14%, grâce avant tout aux acquisitions en Inde et au Canada effectuées l'an dernier.

Pour l'ensemble de 2011, la société s'attend à un chiffre d'affaires compris entre 2,65 milliards et 2,7 milliards de francs. Ce qui correspond au revenu annuel escompté auparavant de 3 milliards à taux de change constants.

Gategroup s'attend désormais à une marge opérationnelle brute (EBITDA) de l'ordre de 7,4 à 7,7%. En août, le groupe tablait encore sur une fourchette allant de 8 à 8,5%. Et, s'agissant de l'an prochain, l'entreprise prévoit désormais des volumes stables, mais aucune progression des marges.

Outre les difficultés européennes et américaines, des vents contraires proviennent également du Canada et d'Inde. Au pays de l'érable, où Gategroup a acquis l'an passé le spécialiste de la restauration pour les compagnies aériennes Cara Airline Solutions, les résultats des négociations salariales ont entraîné des dépenses supplémentaires.

Dans le sous-continent indien, la situation demeure tendue suite aux difficultés des transporteurs locaux et de la hausse notoire des coûts des produits alimentaires de base. Dans ce pays, l'entreprise s'est emparée l'an dernier de 74% du capital de son concurrent Skygourmet.

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