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Revue de presse: coronavirus, accord-cadre et voyages en avion… les titres de ce dimanche

Le coronavirus fait encore les titres de la presse dominicale. Les relations entre la Suisse et l’Union européenne (UE) après la rupture des négociations sur l’accord-cadre sont aussi l’un des thèmes abordés. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS.

20 juin 2021, 08:40
Les journaux dominicaux reviennent sur quelques-uns des principaux faits d'actualité de ces derniers jours.

Vaccination: au tour des ados

La Suisse veut ouvrir dès la semaine prochaine la vaccination contre le Covid-19 aux adolescents âgés de 12 à 15 ans, déclare le président de la commission fédérale pour les vaccinations, Christoph Berger, dans la NZZ am Sonntag. L’accès aux vaccins pour les adolescents souffrant d’antécédents médicaux fait sens, précise-t-il. Cela vaut également pour les jeunes qui sont en contact avec des personnes à risque, dont le système immunitaire est affaibli, poursuit-il. L’infectiologue ne s’inquiète pas de l’arrivée du variant Delta du SARS-CoV-2, dit variant indien. La protection des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna est élevée, relève-t-il.

Les voyages en avion reprennent

Avec la baisse des cas d’infections au coronavirus en Suisse ces derniers temps, les réservations pour les voyages en avion ont clairement augmenté, relève le SonntagsBlick, qui remarque que la guerre des prix des compagnies aériennes bat à nouveau son plein. Ryanair propose ainsi un vol Bâle-Dublin pour 5 francs. Easyjet vend le voyage entre Genève et Ibiza pour un peu moins de 40 francs. Swiss, de son côté, propose des billets à 80 francs pour aller à Nice. Ces prix bradés n’étonnent pas la conseillère aux Etats Lisa Mazzone (Verts/GE). Les politiciens ont mis en place un programme d’aide d’un milliard de francs pour le secteur aérien sans exiger une meilleure protection de l’environnement, remarque-t-elle dans le journal.

Vers un nouvel accord?

Le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis n’exclut pas la possibilité que la Suisse discute à nouveau de questions institutionnelles avec l’UE, malgré l’échec de l’accord-cadre. Un tel pas peut être franchi grâce à un dialogue politique, selon lui. Si tel devait être le cas, la Suisse devrait clairement faire savoir dès le départ, ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, précise le conseiller fédéral PLR dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. Les conditions préalables doivent être beaucoup plus claires qu’elles ne l’étaient lors des négociations sur l’accord-cadre, juge M. Cassis, sinon la Suisse risque de se retrouver avec un nouvel accord qui n’a aucune chance politique. Il estime que l’adhésion à l’Union européenne (UE) n’est pas réaliste dans les prochaines années.

Les circonstances d’une rupture

La commission de gestion des Chambres fédérales devrait enquêter sur les circonstances qui ont conduit à la rupture par la Suisse des négociations sur l’accord-cadre avec l’Union européenne (UE), affirme le SonntagsBlick. Une motion allant en ce sens sera soumise à la commission de politique extérieure du Conseil national, qui se réunit jeudi prochain. Le conseiller national Nicolas Walder (Verts/GE) est à l’origine du texte. La commission de gestion doit enquêter sur la légalité et la constitutionnalité de la décision du Conseil fédéral, exige dans la motion de l’écologiste genevois. Selon lui, le législatif se voit garantir le droit de participer à des décisions de grande portée comme l’accord-cadre.

Témoins de violences conjugales

Un enfant sur cinq en Suisse (21%) a observé des actes de violence entre ses parents, affirment Le Matin Dimanche et la SonnstagsZeitung, citant des chiffres du Bureau fédéral de l’égalité. En appliquant cette proportion au nombre de mineurs dans le pays, cela veut dire que 300’000 enfants ont pu être exposés à ces brutalités, dont plus de 90’000 fréquemment. Une étude du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne en 2020, citée par le journal, montre que les violences ne sont pas des incidents isolés, mais des séquences qui durent des heures, durant lesquelles les enfants peuvent être fortement impliqués. Certains s’interposent, appellent la police ou les voisins, mettent leurs frères et sœurs à l’abri. Les enfants peuvent aussi être saisis, poussés, utilisés comme boucliers par les victimes pour se protéger. L’effet de cette violence sur les enfants est dévastateur, selon l’étude, mais pas toujours visible au premier abord.

Pas d’argent pour l’environnement

La protection de l’environnement s’arrête au porte-monnaie, montre une enquête du cabinet de conseil Deloitte, rapportée par la SonntagsZeitung. Selon ce sondage, 70% des Suisses estiment qu’il est important d’éviter les émissions de CO2. Mais ce soutien diminue lorsque les mesures touchent directement les consommateurs. L’introduction de valeurs limites pour le trafic poids lourd et des objectifs d’émissions plus stricts pour les nouveaux véhicules ne sont ainsi appuyés plus que par 60% des personnes interrogées. Une taxe sur les billets d’avion ne récolte l’adhésion que d’un Suisse sur deux et seuls 43% des Helvètes disent «oui» à une taxe CO2 sur l’essence, le diesel, le mazout et le gaz naturel.

Les hommes et le temps partiel

Les hommes sont clairement plus désavantagés par les entreprises que les femmes dans les appels d’offres d’emploi à temps partiel, assure la NZZ am Sonntag, citant une étude du KOF, le centre d’études conjoncturelles de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Selon l’enquête, un homme souhaitant travailler à 90% reçoit 17% d’offres d’emploi en moins que pour un 100%. Pour les femmes, cette proportion n’est que de 2%. Les entreprises cultivent encore les stéréotypes de genre, souligne le KOF. Si une femme travaille à temps partiel, cela est mis sur le compte de la charge familiale. Dans le cas d’un homme, en revanche, on suppose qu’il souhaite être moins impliqué dans sa carrière professionnelle, note le centre d’études. Quatre-vingt-huit pour cent des hommes travaillent à temps plein, tandis que la majorité des mères ont réduit leur charge de travail.

Une Suissesse harcelée

La Suissesse accusant l’islamologue genevois Tariq Ramadan de viol dit, dans Le Matin Dimanche, être harcelée 24 heures sur 24 sur les réseaux sociaux depuis qu’elle a porté plainte. «On m’insulte sans cesse. On me menace de mort. On révèle des éléments de mon identité, de mon adresse», ajoute-t-elle. Elle précise avoir reçu des appels téléphoniques anonymes menaçant ses enfants. Pourtant, elle déclare n’éprouver «ni haine, ni colère, ni dégoût» pour l’accusé, seulement «une grande lassitude». Indiquant n’être ni motivée par la vengeance ou un «combat idéologique» contre l’islam ou les hommes, elle veut livrer cette bataille pour elle, ses enfants et toutes les victimes de violences. «Je souhaite simplement que la vérité éclate et que justice soit faite».

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