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Revue de presse: coronavirus, opérations dans les hôpitaux et djihadisme féminin… les titres de ce dimanche

Le coronavirus et ses conséquences font encore les gros titres de la presse dominicale. Il est également question des menaces et tentatives de chantage subies par les parlementaires et du nombre d’opérations effectuées dans les hôpitaux. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

29 nov. 2020, 08:53
La presse dominicale revient sur les principaux faits d'actualité de ces dernières semaines.

Pourquoi tant de décès

SONNTAGSBLICK: La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga veut analyser avec soin les raisons du nombre élevé de décès dus au Covid-19. Les nombreux décès l’ont beaucoup préoccupée, confie-t-elle dans une interview au SonntagsBlick. A la question de savoir si le Conseil fédéral a agi trop tardivement, Mme Sommaruga a répondu qu’il s’agissait toujours d’une action concertée entre la Confédération et les cantons. Cela est parfois difficile. Sa tâche consiste à améliorer ces interactions, relève-t-elle. Et d’ajouter que les décisions politiques sont toujours le reflet de la population. Peut-être qu’une certaine lassitude face à la pandémie a contribué au fait que la réaction politique a pris plus de temps qu’au printemps, avance-t-elle. La ministre indique que, dès le début du mois d’octobre, elle a constaté que la Confédération devait à nouveau être plus présente, mais les signaux des cantons n’étaient pas clairs.

Les PME dans une situation inquiétante

NZZ AM SONNTAG: Beaucoup de PME sont dans une situation financière pire que lors du confinement au printemps. Un entrepreneur sur trois, ce qui correspond à 200’000 PME, craint pour sa survie, rapporte la NZZ am Sonntag en se basant sur une étude du centre Enterprise for Society. Les entreprises s’attendent à une chute massive des ventes de 19% en moyenne pour l’ensemble de l’année 2020. L’étude se base sur une enquête menée auprès de 800 indépendants et propriétaires d’entreprises de tous les secteurs et de toutes les régions du pays.

Pas de grippe cet hiver?

LE MATIN DIMANCHE: Plusieurs pays de l’hémisphère Sud, dont l’Australie, ont vécu un hiver quasi sans grippe. En sera-t-il de même en Suisse? Les experts interrogés par le Matin Dimanche se montrent prudemment optimistes. Selon le dernier rapport hebdomadaire des infections grippales de l’Office fédéral de la santé publique, «le virus Influenza n’a pu être détecté dans aucune région de Suisse au cours des deux dernières semaines». «Le nombre de détections actuel est beaucoup plus faible que les années précédentes», confirme Ana Gonçalves, biologiste au Centre national de référence de l’influenza à Genève. Elle précise toutefois que «l’épidémie peut arriver plus tard, c’est très difficile de prévoir et d’extrapoler sur cette base». Les mesures barrière mises en place contre le Covid-19 sont l’une des pistes avancées par les chercheurs pour expliquer la faible incidence de la grippe. Ces dernières ont déjà contribué à diminuer le nombre de rhumes, toux et gastroentérites chez les enfants, surtout au printemps, ajoute le journal. La doctoresse Maya von Planta, membre du comité de Pédiatrie Suisse, indique par exemple que lors du premier confinement, pendant six semaines, «elle n’a vu aucun virus chez les enfants qui venaient se faire vacciner».

Des employés de maisons de retraite positifis

SONNTAGSZEITUNG: Les maisons de retraite suisses atteignent de plus en plus les limites de leurs capacités. Selon la SonntagsZeitung, des personnes malades continuent désormais à travailler afin de pouvoir assurer la poursuite des soins. Plusieurs infirmières du canton de Berne actives dans des maisons de retraite ont été testées positives au Covid-19, mais ont été encouragées à continuer à travailler. La Direction de la santé du canton de Berne a approuvé ces mesures extraordinaires. Yvonne Ribi, de l’Association professionnelle des infirmières, condamne cette manière de faire. Laisser travailler des personnes infectées ne va pas seulement à l’encontre du devoir de l’employeur mais aussi de celui des maisons de retraite. L’OFSP prévoit un isolement strict pour les personnes malades.

NZZ AM SONNTAG: La plupart des camps de ski en Suisse ont été annulés cet hiver en raison de la pandémie. En temps normal, plus de 100’000 enfants et jeunes participent à l’un des quelque 2300 camps de sports d’hiver soutenus par Jeunesse et Sport. Cette année, seul 111 ont été annoncés, rapporte la NZZ am Sonntag. L’Initiative suisse pour les sports de neige, qui organise des camps d’hiver, ne se porte pas non plus très bien. Selon son directeur général Ole Rauch, plus de la moitié des 250 camps initialement réservés ont été annulés. Selon un sondage réalisé par le journal, onze cantons ont actuellement interdit les camps et quatre autres les ont annulés.

Trop peu d’opérations dans les hôpitaux

LE MATIN DIMANCHE: En Suisse, trop d’hôpitaux ne réalisent qu’un petit nombre d’opérations. C’est ce qui ressort d’une étude mandatée par le Groupe Mutuel, dont le Matin Dimanche se fait l’écho. Pour arriver à cette conclusion, l’auteur de l’étude, le consultant en recherche sur les services de santé Daniel Zahnd, a comparé le nombre minimum de cas (NMC), fixé par la plupart des cantons pour un certain nombre de procédures complexes, à ce qui s’est passé dans les hôpitaux en 2018. Il en ressort que 46,3% des établissements n’ont pas atteint le NMC. Cette proportion représente 7% des patients en 2018. M. Zahnd donne l’exemple extrême d’opérations en lien avec le cancer de la peau. «43 établissements, sur les 62 qui pratiquent ces interventions, n’en ont pas fait plus de dix en 2018. Dans ces lieux, la moyenne est de trois», explique-t-il dans le journal. L’étude sera présentée le 2 décembre lors d’un congrès consacré à la qualité des soins.

Des parlementaires menacés

SONNTAGSBLICK: Plus de la moitié des parlementaires fédéraux qui ont répondu à un sondage ont déjà été menacés, confrontés à des tentatives de chantage ou victimes de chantage, rapporte le SonntagsBlick qui a effectué un sondage auprès des élus. Cent deux parlementaires y ont pris part, soit 40% de l’Assemblée fédérale. Près d’un sur trois ayant répondu par l’affirmative a réagi en faisant appel à la police ou à la justice. L’enquête montre que les femmes politiques sont beaucoup plus fréquemment confrontées à des menaces que leurs collègues masculins. Deux tiers des participantes ont déclaré qu’elles avaient déjà été menacées ou victimes de chantage. Chez les hommes, ce pourcentage est inférieur de 20 points. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD) appelle désormais à une meilleure protection des personnes exposées. Elle déposera une motion dans ce sens lundi.

Un djihadisme de plus en plus féminin

NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSZEITUNG. Les femmes jouent un rôle de plus en plus important dans le terrorisme islamiste, rapporte la NZZ am Sonntag. Ces dernières années, leur importance dans le djihadisme a augmenté de façon spectaculaire. Aujourd’hui, les femmes font aussi de la propagande, recrutent des voyageurs du djihad ou commettent des attentats, explique l’expert Max Hofer, qui a publié en octobre dernier une étude sur l’islam radical en Suisse, cité dans le journal. La directrice de Fedpol, Nicoletta della Valle, appelle pour sa part dans la SonntagsZeitung à la vigilance après l’attaque au couteau perpétrée par une sympathisante de l’EI mardi à Lugano. Le terrorisme djihadiste vise aussi la Suisse, relève-t-elle. Et d’ajouter que les djihadistes ciblent souvent de très jeunes gens issus de milieux difficiles ou des personnes ayant des problèmes psychiques.

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