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Revue de presse: école de police trop chère, baisse du nombre de restaurants... les titres de ce dimanche

Les journaux dominicaux se sont intéressés aux coûts de l'école de police de Savatan, la plus chère du pays. Mais aussi à la protection des enfants sur internet ou à la baisse du nombre de restaurants en Suisse.

27 mai 2018, 08:44
Notre sélection des principaux titres des journaux dominicaux.

L'audace des femmes au Conseil fédéral, le cyber-grooming ou encore l'Académie de police de Savatan (VD) sont quelques-un des sujets abordés par la presse dominicale suisse. Voici les titres de ces informations non confirmées à l'ats.

Plus de femmes au Conseil fédéral

NZZ am Sonntag: Le gouvernement suisse était plus courageux lorsqu'il était composé d'une majorité de femmes, affirme la conseillère fédérale Doris Leuthard dans la NZZ am Sonntag. "Nous y avons pris des décisions plus audacieuses", souligne celle qui a vécu les deux configurations. La démocrate-chrétienne ne voit pas l'inscription de quota dans la Constitution comme la solution. Il est, selon elle, plus important que les politiciennes soient bien placées sur les listes de leurs partis et puissent siéger dans des commissions importantes.

Protéger les enfants sur le web

Le Matin Dimanche: La conseillère nationale PDC Viola Amherd compte déposer une initiative au Parlement afin d'introduire dans la loi un article spécifique au cyber-grooming, soit lorsqu'un adulte sollicite sexuellement des mineurs sur internet pour assouvir ses désirs. La Valaisanne veut aussi faire du harcèlement sexuel contre les mineurs une infraction poursuivie d'office, rapporte Le Matin Dimanche. Ces deux propositions veulent combler une lacune du Code pénal qui ne punit pas les cyber-groomers. Viola Amherd peut déjà compter sur le soutien de l'organisation suisse Protection de l'enfance.

Savatan, trop chère?

Le Matin Dimanche: L'école de police de Savatan (VD) qui forme les agents de cantons de Vaud, du Valais et de Genève est la plus chère de Suisse. Selon Le Matin Dimanche, le coût moyen annuel par aspirant est passé de 44'000 francs à 55'000 francs en 10 ans. A titre comparatif, ce coût est de 46'500 francs à l'école de police intercantonale de Hitzkirch (LU) qui gère plus ou moins le même nombre d'aspirants. Pour les détracteurs de l'Académie, cette différence s'explique entre autres par le nombre de salariés. L'école vaudoise compte aujourd'hui 54,9 collaborateurs contre 16 dans celle de Lucerne. Le directeur de l'Académie de Savatan estime que toute comparaison n'est pas pertinente et invoque notamment la particularité du site vaudois qui offre des infrastructures excellentes, mais onéreuses.

Les procureurs surchargés

Le Matin Dimanche / SonntagsZeitung: En Suisse, les délits bénins encombrent les tribunaux suisses. Si bien que les procureurs n'ont presque plus de temps à consacrer aux crimes plus graves dont les dossiers s'empilent, selon Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, citant les procureurs cantonaux. Le nombre de plaintes déposées est ainsi passé en cinq ans de 8598 à 10'220, et celui des ordonnances pénales de 339'120 à 408'481. Les procureurs identifient deux causes: d'une part, un nombre de délits qui augmente en fonction des nouvelles lois créées et d'autre part, la hausse de la bureaucratie. Le tout pèse sur la durée moyenne des procédures.

Chute du nombre de restaurants

SonntagsZeitung: En 2017, le nombre de restaurants présents en Suisse a diminué de 856 établissements. La baisse est trois fois et demie plus importante que l'année précédente, affirme la SonntagsZeitung qui se réfère aux derniers chiffres publiés par la faîtière Gastrosuisse. Cette diminution est due à un nombre plus élevé de faillites que de coutumes (684 cas) qui s'ajoutent aux 2220 entreprises radiées du registre du commerce et la création de moins d'établissements (2048). Les cantons de Genève, Berne, Lucerne, Zurich et du Tessin ont été particulièrement touchés.

Augmentations chez Raiffeisen

NZZ am Sonntag: L'augmentation de salaire des membres du conseil d'administration de Raiffeisen suscite la grogne au sein de la banque. Selon la NZZ am Sonntag, trois filiales régionales du nord-ouest de la Suisse, d'Argovie ainsi que de la Suisse centrale comptent présenter une motion lors de l'assemblée générale le 16 juin à Lugano. Elles veulent révoquer cette hausse salariale. Même si cette assemblée est l'organe suprême de la coopérative, elle n'a formellement pas le pouvoir de déterminer la rémunération du conseil d'administration. Le patron de la Raiffeisen, interrogé par le journal, a déploré une "situation regrettable". Et de rappeler que ces augmentations avaient déjà été décidées en 2016, soit avant le déclenchement de la crise liée à l'ancien dirigeant Pierin Vincenz.

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