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Revue de presse: Fête des Vignerons, pesticides et congé paternité… les titres de ce dimanche

Combien la Fête des Vignerons a-t-elle généré de retombées économiques? Les concentrations de pesticides dans les eaux souterraines de certaines communes dépassent-elles la norme légale? Le congé paternité est-il supportable par les PME suisses? Les réponses dans les journaux de ce dimanche.

09 févr. 2020, 08:24
On fait pour vous le tour des principaux titres de la presse suisse de ce dimanche. (Illustration)

Retombées économiques de la Fête des Vignerons, pesticides, alliance entre les paysans et les Verts et nouvelles accusations d’abus au diocèse de Fribourg sont quelques-uns des thèmes abordés par la presse dominicale suisse. En voici un florilège non confirmé par l’agence de presse Keystone-ATS:

Les retombées de la Fête des Vignerons

Le Matin Dimanche: La Fête des Vignerons a généré 327 millions de francs de retombées, soit plus de trois fois le budget de la manifestation, rapporte le Matin Dimanche. Le journal se base sur une étude menée par PricewaterhousCooper (PwC) sur mandat de la Confrérie et qui sera publiée dans les dix jours à venir. Les 327 millions se répartissent en 189 millions d’impact direct et 138 millions d’impact indirect.

L’impact direct comptabilise toutes les dépenses effectuées par l’ensemble des parties prenantes, aussi bien les organisateurs, les figurants que les visiteurs. L’impact indirect mesure quant à lui les conséquences de l’impact direct, par exemple les commandes accrues d’un restaurateur, explique le journal.

Au niveau des bénéficiaires, c’est la restauration qui a le plus profité des retombées avec 75,7 millions de francs (40% de l’impact direct). Viennent ensuite l’industrie des transports (38,5 millions) et les hôteliers (27,4 millions). Un visiteur sans billet a dépensé en moyenne 124 francs par jour. Ceux qui en avaient un ont déboursé 338 francs par jour pour ceux qui n’avaient pas de frais de logement (85% des spectateurs) et 664 francs pour ceux qui devaient se loger. Ces résultats contrastent avec le bilan financier de la Fête elle-même. L’année passée, la Confrérie des Vignerons avait annoncé un déficit de 15 millions, dont 10 seront pris en charge par elle-même.

Pesticides dans les eaux souterraines

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: Dans certaines communes, les concentrations de pesticides dans les eaux souterraines sont jusqu’à 25 fois plus élevées que la norme légale, rapportent le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Les journaux se basent sur des chiffres de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), des données que l’office gardait secrètes. Les hebdomadaires ont dû invoquer la loi sur la transparence pour les obtenir.

Les mesures effectuées dans 31 communes entre Genève et le lac de Constance ont mis à jour des résidus de chlorothalonil dans les eaux souterraines. Sur 20 prélèvements, la concentration autorisée était dépassée. Les communes concernées n’ont pas été informées. «Nous n’avons jamais entendu parler de cette mesure», indique Blaise Clerc, président de Vully-les-Lacs (VD). Or, des concentrations 27 fois trop élevées y ont été relevées sur cette commune dans le captage de Montmagny.

Congé paternité supportable pour les PME?

Le Matin Dimanche: «Le projet de congé paternité est supportable pour les PME», estime le conseiller national Fabio Regazzi (PDC/TI) dans une interview au Matin Dimanche. Et le candidat à la présidence de l’usam d’ajouter que la position de la faîtière sur le sujet est «bien plus partagée qu’on ne le dit».

Le congé paternité est un sacrifice que les PME doivent accepter.
Fabio Regazzi, conseiller national (PDC/TI) au Matin Dimanche

«Notamment du côté des PME romandes, on sent qu’il y a un soutien pour ce congé paternité», précise le politicien. Il faudra encore débattre mais «les majorités peuvent changer», juge-t-il. Il admet que ça va coûter de l’argent aux entreprises mais que, dans le contexte actuel, «le congé paternité est un sacrifice que les PME doivent accepter». Et de rappeler que la baisse du nombre de jeunes qui font leur service militaire compense aussi l’absence des nouveaux pères.

Le peuple devra trancher sur les deux semaines de congé paternité, le référendum, porté par l’UDC, quelques membres des jeunes libéraux-radicaux et du PDC, ayant abouti. Pour M. Regazzi, l’usam ne devrait pas s’engager contre; «ce serait une erreur stratégique».

Nouvelles accusations d’abus sexuels

SonntagsBlick: Après que l’évêque de Fribourg, Charles Morerod a suspendu un prêtre avec effet immédiat la semaine passée, un autre ecclésiastique du diocèse est accusé d’abus, rapporte le SonntagsBlick. L’homme travaille depuis un an comme directeur de conscience à Neuchâtel, selon le journal. Auparavant, il avait fait partie d’un groupe nommé «Courage», en France, qui veut ramener les homosexuels sur la voie catholique au moyen de thérapies de conversion très controversées.

De plus en plus d’attaques de bancomats

Le Matin Dimanche: Le nombre d’attaques de bancomats a bondi l’an dernier, rapporte le Matin Dimanche. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la police (FedPol), 22 distributeurs de billets ont été pris pour cible en 2019 contre 4 en 2018 et 2 en 2017. Le phénomène vient des pays voisins.

Les délits sont généralement «commis par des petits groupes de trois ou quatre personnes, liées à des bandes organisées principalement issues des pays de l’Est», précise FedPol. Les attaques ont plus souvent lieu dans les régions proches des frontières et des grands axes, selon un porte-parole de Raiffeisen. Huit attaques dont six à l’explosif ont ainsi été recensées dans le canton de Genève, indique le journal.

La Suisse est attractive car elle a encore beaucoup de bancomats qui contiennent beaucoup d’argent, explique Jean-Christophe Sauterel, responsable de la communication de la police vaudoise. Les banques sont conscientes qu’elles doivent agir et prennent des mesures. Raiffeisen entend ainsi tenter de dissuader les voleurs en rendant l’arrache de bancomats plus difficile, en les remplissant moins d’argent et en renforçant la vidéosurveillance, selon son porte-parole.

La marche arrière de Novartis

SonntagsZeitung: Novartis réagit aux critiques mondiales massives concernant sa décision de tirer au sort cent enfants qui pourront bénéficier de son nouveau traitement contre une maladie génétique rare, l’amyotrophie spinale, rapporte la SonntagsZeitung. Tout le monde n’est pas satisfait du modèle d’allocation, a indiqué Dave Lennon, président de la filiale de Novartis Avexis, qui fabrique le médicament dont le coût se chiffre en millions. Avexis veut distribuer 100 doses gratuitement. Les bénéficiaires de ce médicament potentiellement salvateur devaient être tirées au sort.

Aujourd’hui, la filiale de Novartis fait marche arrière: l’entreprise est en discussion avec des associations de patients et est prête à «faire des ajustements, si nous pouvons trouver une meilleure façon d’avancer», explique M. Lennon. Apparemment, Novartis abandonnerait la loterie et la remplacerait par des critères de sélection clairs.

Des bus écologiques?

NZZ am Sonntag: Le patron de CarPostal Christian Plüss veut rendre sa flotte plus verte. «Nous nous sommes fixés comme objectif de mettre en service 100 véhicules équipés de systèmes de propulsion alternatifs d’ici 2024», indique-t-il dans une interview avec la NZZ am Sonntag. L’accent est mis sur les véhicules à propulsion électrique et à batterie. Selon M. Plüss, l’acquisition de bus équipés de piles à combustible fonctionnant à l’hydrogène est également possible. Aucune date n’a encore été fixée pour le remplacement de l’ensemble des 2400 véhicules de la flotte.

En plaine, le passage à des bus écologiques est déjà possible dans de nombreux endroits.
Christian Plüss, patron de CarPostal

«Nous aurions aimé fixer une date pour le passage à 100%. Mais nous avons dû nous rendre compte que c’est plus exigeant que ce que nous pensions au départ», concède M. Plüss. L’une des raisons est est à mettre sur le compte des nombreuses routes de montagne sur lesquelles circulent les cars postaux. «En plaine, le passage à des bus écologiques est déjà possible dans de nombreux endroits», relève-t-il.

Et de préciser qu’une valeur ajoutée supplémentaire est créée dans la région grâce à la coopération avec les fournisseurs d’électricité locaux et à l’utilisation de l’énergie locale. Dans les agglomérations, les bus électriques ont l’avantage d’être nettement plus silencieux.

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