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Revue de presse: infractions routières, quotas dans l’administration et coronavirus… les titres de ce dimanche

Le coronavirus fait encore les gros titres de la presse dominicale. Les quotas dans l’administration fédérale et les infractions routières des diplomates en Suisse ont également droit aux bonnes pages. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

27 sept. 2020, 08:59
La presse dominicale revient sur les principaux faits d'actualité de ces derniers jours.

Grandes villes plus touchées par la crise

Les grands centres urbains suisses ont été plus touchés par la crise économique liée à la pandémie de Covid-19 que les villes périphériques et la campagne, assure Le Matin Dimanche. «Durant le confinement, l’activité dans les grandes villes a très clairement chuté, alors qu’elle a augmenté aux alentours», explique dans le journal Cédric Tille, professeur d’économie à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID). Ce phénomène a notamment été observé grâce aux données enregistrées par les cartes de paiement. «Les pendulaires, qui faisaient leurs achats en ville avant de rentrer chez eux, ont préféré opter pour des achats de proximité pendant la crise sanitaire», ajoute l’économiste. Il pointe également la plus grande dépendance des métropoles au tourisme international que les régions de montagnes.

Des succès face au coronavirus

L’épidémiologiste Marcel Salathé, membre du groupe de travail Covid-19 du Conseil fédéral, estime dans la SonntagsZeitung que la Suisse a obtenu dernièrement des succès significatifs dans la lutte contre le coronavirus. Selon lui, le traçage des contacts fonctionne beaucoup mieux qu’en été. Il y a de nombreuses raisons d’espérer, ajoute-t-il, que la situation sera largement maîtrisée d’ici au début de l’année prochaine et que le Covid-19 ne sera pas pire qu’une grippe saisonnière. Cet objectif n’est plus si éloigné, poursuit-il, le développement des vaccins faisant de grands progrès.

L’application pour le traçage des chaînes d’infection SwissCovid fonctionne parfaitement depuis son lancement le 25 juin, déclare dans la NZZ am Sonntag l’épidémiologiste Marcel Salathé, membre de la task force Covid-19 du Conseil fédéral. Son efficacité pourrait encore être améliorée, si plus de personnes installaient l’application et si le délai entre un test positif et l’annonce pouvait être raccourci, ajoute-t-il. Il cite en exemple Singapour, où les autorités ont besoin de moins de deux jours pour le faire. SwissCovid a été installée 2,4 millions de fois jusqu’à présent en Suisse et 1,6 million de personnes ont utilisé l’application, soit 19% de la population.

Des médecins qui s’opposent surveillés

Quatre cantons ont lancé des procédures de surveillance contre des médecins qui s’opposent et ont en partie contourné les mesures prises par les autorités fédérales ou cantonales pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, relate la NZZ am Sonntag. Il s’agit de Lucerne, St-Gall, de l’Argovie et des Grisons. Il est notamment reproché à ces médecins de délivrer des dispenses de port de masques sanitaires sans raison médicale valable. Face à l’augmentation du nombre de médecins se montrant critiques, la Fédération des médecins suisses (FMH) a écrit à ses 42’000 membres qu’elle soutenait pleinement les mesures fédérales et cantonales de protection contre le coronavirus.

Les homes ont moins de succès

Le nouveau coronavirus a freiné la demande de places dans les homes pour personnes âgées, rapporte le SonntagsBlick. Les retraités n’ayant pas besoin d’y aller ne le font pas pour le moment ou ont reporté leur arrivée. Résultat, le taux d’occupation des homes a chuté de 3% à l’échelle nationale au cours du premier semestre de l’année, indique une enquête portant sur 400 de ces établissements et citée par le journal. Le secteur envisage des alternatives, comme des logements assistés ou des offres journalières individuelles.

Tests rapides chez Lufthansa

La compagnie aérienne allemande Lufthansa va instaurer des tests rapides pour détecter le SARS-CoV-2 chez ses passagers à partir d’octobre, écrivent la NZZ am Sonntag et la SonntagsZeitung. Les tests, développés par l’entreprise pharmaceutique bâloise Roche, seront également pratiqués par Swiss, la filiale du groupe allemand. L’obligation d’avoir un test négatif au Covid-19 au moment de l’embarquement dans l’avion pourrait permettre des dérogations à des interdictions d’entrée dans le pays. L’aéroport de Zurich étudie également comment intégrer de tels tests dans ses opérations.

Critères de minorité en question

Le ministre des finances, Ueli Maurer, également ministre de tutelle des 38’765 employés de la Confédération, voulait supprimer les critères de minorité de langues et de sexes dans l’administration fédérale, affirme Le Matin Dimanche, qui a pu consulter des documents confidentiels. Quatre ans après l’introduction de ces valeurs cibles, l’UDC zurichois affirmait que leur bilan était positif. Il proposait de les abandonner au profit de «recommandations générales», afin de «réduire la bureaucratie». Mais sa proposition s’est heurtée à une forte résistance de trois autres ministres: celui de l’intérieur Alain Berset, celui des affaires étrangères Ignazio Cassis et celle de la défense Viola Amherd. Lors d’un deuxième examen du dossier vendredi dernier, le Conseil fédéral a non seulement confirmé les valeurs cibles, mais les a même relevées pour les femmes, les stagiaires et les personnes handicapées.

Ces diplomates qui ne paient pas leurs amendes

De nombreux conducteurs de véhicules immatriculés avec des plaques diplomatiques qui ont été condamnés en Suisse à des amendes pour des infractions à la loi sur la circulation routière ne les paient pas, relève le SonntagsBlick. Rien que l’an passé, 9304 amendes ont été émises contre des employés des ambassades et de consulats, ainsi que des fonctionnaires des organisations internationales, pour un montant total de près de 700’000 francs. La majorité des amendes, représentant au total plus de 500’000 francs, a été distribuée dans le canton de Genève. Seul un tiers des contrevenants ayant une plaque d’immatriculation diplomatique s’est acquitté du montant de la sanction dans tout le pays. Les autres ont refusé de payer. Les diplomates bénéficiant de l’immunité, la police reste impuissante face au problème.

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