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Revue de presse: l’hygiène des restaurants, un «sommet de la concordance», la station de Gstaad… les titres de ce dimanche

La tenue d’un «sommet de la concordance», l’hygiène pas toujours irréprochable des restaurants et les énormes stocks de vacances des hauts fonctionnaires fédéraux sont quelques-uns des thèmes abordés par la presse dominicale suisse. En voici un florilège non confirmé par l’agence de presse Keystone-ATS:

23 févr. 2020, 09:33
Les journaux dominicaux reviennent sur les principaux faits d'actualité récente.

Un «sommet de la concordance» en mars

NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSBLICK: Sur proposition du PDC, les dirigeants des plus grands partis de Suisse participeront à un «sommet de la concordance» en mars à Berne pour discuter de la future composition du gouvernement. Les partis ont convenu lundi de mener des discussions pendant la session de printemps, rapportent la NZZ am Sonntag et le SonntagsBlick. Ces discussions interviennent suite à la percée des Verts lors des dernières élections fédérales, qui ne sont toutefois pas parvenus à faire élire dans la foulée leur candidate, Regula Rytz, au Conseil fédéral. Ils demandent désormais un changement dans la manière de répartir les sièges au Conseil fédéral. Lors des dernières élections, les Verts ont dépassé le PDC et sont devenus la quatrième force du pays derrière l’UDC, le PS et le PLR. Leur présidente Regula Rytz exige qu’il n’y ait plus «de démissions tactiques de conseillers fédéraux peu avant les élections». Les partis veulent en outre organiser deux séries de discussions en juin et en septembre avec des chercheurs sur le changement climatique et discuter des mesures que la Suisse pourrait prendre pour réduire rapidement ses émissions de gaz à effet de serre, rapporte le SonntagsBlick.

 

L’hygiène discutable des restaurants

LE MATIN DIMANCHE/SONNTAGSZEITUNG: Le nombre de dénonciations pénales pour infraction à la loi sur les denrées alimentaires est en hausse en Suisse. En 2018, 789 établissements ont été dénoncés et se sont vus infliger une amende contre en moyenne 560 les années précédentes, rapportent le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Les journaux se basent sur des chiffres de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV). En 2018, les inspecteurs cantonaux ont effectué 25’942 contrôles dans des restaurants du pays. Des infractions ont été constatées dans 4429 cas -dont les 789 plus graves dénoncés -, soit un sur six, note les journaux, qui précisent que ce taux élevé s’explique aussi par le fait que les établissements jugés «à risque» sont plus contrôlés. Les hebdomadaires, qui ont consulté plus de 270 ordonnances pénales, détaillent les pires manquements à l’hygiène recensés: nourriture avariée, dont de la glace rendue méconnaissable par la pourriture, locaux crasseux, insectes rampants dans la chambre froide ou encore du jambon de dinde cuit qui présentait un niveau de bactéries fécales 1200 fois trop élevé. Si le nombre de dénonciations pénales a augmenté, c’est aussi parce que certains cantons ont décidé de frapper plus fort pour punir ces dérapages. «On dénonce plus, car on voit que le message de prévention passe difficilement dans certaines catégories d’établissements», indique le chimiste cantonal vaudois, canton dans lequel les dénonciations ont presque doublé entre 2018 et 2019, passant de 100 à 185. Comme facteur dans la dégradation de la situation, le manque de formation de certains employés est pointé du doigt. Aucun diplôme n’est en effet exigé pour aider en cuisine. Pour les clients, difficile de savoir quels restaurants respectent les règles car les contrôles restent couverts par un secret strict, précise le journal.

 

Pas d’accès direct pour l’enquête

NZZ AM SONNTAG: L’ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer, nommé par le Conseil fédéral pour enquêter sur l’affaire Crypto, n’a pas un accès direct à tous les documents pertinents pour son enquête, rapporte la NZZ am Sonntag. Il doit demander aux autorités fédérales l’accès aux dossiers. Se référant à un document confidentiel du Conseil fédéral, le journal écrit que ce dernier est disposé à «enquêter sur les faits avec la plus grande transparence possible». Il existe cependant une restriction légale. Selon le document, «les dispositions de la loi fédérale sur l’archivage doivent être respectées et la mise à disposition des dossiers examinée au cas par cas». Cela est particulièrement nécessaire pour les documents «qui bénéficient d’un délai de protection en raison de données personnelles particulièrement sensibles». Un porte-parole des archives fédérales a confirmé au journal que, comme tout utilisateur des archives fédérales, M. Oberholzer doit déposer une requête de consultation. Il a précisé que ce ne sont pas les archives fédérales qui approuvent ou non l’accès aux dossiers mais les unités administratives d’où proviennent les documents.

 

Les énormes stocks de vacances des hauts fonctionnaires fédéraux

LE MATIN DIMANCHE: Les hauts fonctionnaires fédéraux, notamment ceux qui gagnent entre 20’000 et 30’000 francs par mois, accumulent les jours de congé et de vacances, rapporte le Matin Dimanche. A la fin 2019, les hauts fonctionnaires disposaient d’un stock moyen de 23,3 jours à reprendre en 2020, soit le double de la moyenne globale de tous les employés. La palme revient à un chef de mission du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) qui a amassé 137 jours à reprendre, soit plus de six mois. Le DFAE est sans conteste le département le plus concerné. Une des raisons est les transferts des chefs de missions tous les quatre ans qui empêchent parfois de prendre des vacances. Le DFAE estime que la situation s’est améliorée. «Depuis 2016, les congés en retard se sont réduits de 33% pour les très hauts cadres et de 16% pour les chefs de mission gagnant moins de 20 000 francs par mois», indique un porte-parole. Même optimisme du côté du porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi: «Le stock des jours de congé à reprendre recule. Il y a une nette amélioration par rapport au passé». Pourtant, selon les informations du journal, le stock global dépasse toujours les 5000 jours et le nombre de personnes concernées a augmenté.

 

Arrêter la hausse des primes maladies

LE MATIN DIMANCHE: Les Genevois voteront sur l’initiative de l’UDC pour arrêter la hausse des primes maladies. La Chancellerie cantonale a validé le nombre de signatures nécessaires, soit 5294, rapporte le Matin Dimanche. L’UDC Genève avait déposé son texte début janvier. A ce moment-là, la Chancellerie avait indiqué avoir déjà vérifié 4177 signatures et devoir encore procéder au contrôle de 2542 paraphes. Le texte prévoit l’introduction d’une déduction fiscale forfaitaire correspondant au double de la prime moyenne cantonale. En introduisant cette déduction fiscale, l’UDC veut forcer l’Etat à agir contre la cherté des primes.

 

Des prix dynamiques à Gstaad

NZZ AM SONNTAG: La station de skis de Gstaad, dans l’Oberland bernois, a considérablement augmenté le nombre de jours de ski cet hiver grâce à l’introduction de prix dynamiques. Ils ont crû de 15,3% par rapport à l’année passée, rapporte la NZZ am Sonntag en se basant sur une évaluation effectuée pour la première fois. Les gens réservent plus à l’avance. En moyenne, le nombre de jours entre l’achat du billet et le jour de ski effectif a triplé cette saison. Les personnes qui effectuent leur réservation en ligne le font en moyenne 20 jours à l’avance et leur nombre a augmenté, passant de 3% jusqu’à présent à 15% cette année. Selon Matthias In-Albon, responsable des remontées mécaniques de Gstaad, ce sont surtout les familles qui profitent des prix flexibles. «Ils sont en général plus sensibles aux prix et peuvent en même temps réserver les forfaits bien à l’avance», explique-t-il. Et d’ajouter qu’avec les prix dynamiques, les consommateurs ont tendanciellement réservé plusieurs journées de ski. Cette saison, plus de forfaits pour plusieurs jours ont été vendus et avec davantage de jours de validité. Selon le journal, au lieu d’inciter à économiser, les prix avantageux entraînent une augmentation de la consommation. Ce bilan intermédiaire a été effectué au 31 janvier. La station ne veut pas encore donner de détails sur le chiffre d’affaires mais celui-ci est «clairement» supérieur à celui de l’année passée.

 

Des interrogations sur l’identité de genre

LE MATIN DIMANCHE: Le nombre de consultations d’enfants et d’adolescents qui s’interrogent sur leur identité de genre augmente un peu partout, y compris en Suisse romande, rapporte le Matin Dimanche. Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), plusieurs nouveaux patients sont reçus chaque semaine contre un tous les deux ou trois mois avant. Tandis qu’au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), le nombre de cas aurait triplé ces deux dernières années. «Le fait que les médias mettent des mots sur cette souffrance encourage également les jeunes à sortir de leur silence», commente la Dre Sophia-Anna Typaldou, cheffe de clinique au CHUV. Environ 2,5% des adolescents sont confrontés à ce genre de questionnements, mais au final seuls 1,2% s’identifient comme personnes transgenres, précise le journal.

 

L’enquête sur l’ancien patron de Raiffeisen vise une nouvelle personne

SONNTAGSZEITUNG: L’enquête sur l’ancien patron de Raiffeisen Pierin Vincenz s’intéresse à une nouvelle personne, un ancien conseiller, rapporte la SonntagsZeitung. On lui reproche des faits en lien avec des notes de frais controversées de M. Vincenz relatives à un voyage à Dubaï, selon le journal. Celui-ci aurait eu lieu un an avant que M. Vincenz ne quitte la direction de la banque en automne 2015. Après dix ans, Pierin Vincenz a voulu remercier son conseiller de longue date pour la bonne collaboration en l’invitant à un voyage de golfe dans l’émirat, indique le journal. Au cours de l’enquête sur les dépenses de M. Vincenz, une facture de plus de 12’000 francs a été découverte chez Raiffeisen. Selon le ministère public, cette facture ne peut se justifier par des intérêts commerciaux. Le conseiller a apparemment présenté les justificatifs nécessaires et porte donc aussi une part de responsabilité. L’enquête est encore en cours et aucune plainte n’a été déposée pour l’instant concernant ce cas.

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