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Revue de presse: le cas Buttet, un tatouage nazi chez les Jeunes UDC et la neige à la Une des journaux dominicaux

La presse de ce dimanche revient sur l'affaire Yannick Buttet, la démission du président des Jeunes UDC de Neuchâtel à cause d'un tatouage nazi ou encore la neige salvatrice pour les stations.

17 déc. 2017, 09:46
Le ministère public du canton du Valais a ouvert une procédure pénale à l'encontre du conseiller national valaisan PDC Yannick Buttet pour contrainte.

L'affaire Buttet, le cas du président des Jeunes UDC de Neuchâtel portant un tatouage des SS, ainsi que l'image de la Suisse et la neige occupent avant tout les journaux dominicaux. Voici quelques-unes des informations de la presse.

Procédure pénale contre Yannick Buttet 

Le ministère public du canton du Valais a ouvert une procédure pénale à l'encontre du conseiller national Yannick Buttet (PDC/VS) pour contrainte, indique le procureur général adjoint Jean-Pierre Greter dans la NZZ am Sonntag. L'infraction est passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à trois ans. L'ouverture de la procédure fait suite à une plainte déposée par l'ex-maîtresse de M. Buttet. L'ancien vice-président du PDC Suisse avait été arrêté dans la nuit du 18 au 19 novembre devant l'immeuble de la plaignante, alors qu'il sonnait avec insistance à la porte d'entrée. Il l'avait déjà auparavant harcelée, la contactant jusqu'à 50 fois par jour par téléphone, SMS ou e-mail. Une fois l'affaire révélée au grand public, plusieurs femmes, dont des parlementaires fédérales, l'ont accusé de harcèlement sexuel.

Tatouage nazi pour le président des Jeunes UDC de Neuchâtel

Le président des Jeunes UDC de Neuchâtel, Stève Cao, qui porte, tatouée sur l'avant-bras droit, la devise de la Schutzstaffel (SS), l'une des principales organisations du régime nazi, a quitté ses fonctions et a démissionné du parti, rapportent l'Ostschweiz am Sonntag et la Zentralschweiz am Sonntag. L'homme explique dans les journaux que le tatouage est un péché de jeunesse et affirme qu'il avait l'intention de l'enlever depuis longtemps. Il ajoute qu'il a renoncé à l'idéologie de l'extrême droite. Ses déclarations n'ont guère convaincu le président de l'UDC Suisse, Albert Rösti, qui se dit choqué et a exigé sa démission. "L'idéologie d'extrême droite n'a absolument aucune place dans notre parti. C'est intolérable", déclare-t-il.

La neige va sauver la saison touristique

Les abondantes chutes de neige de la semaine dernière, couplées à la baisse du franc suisse, vont sauver la saison touristique en Suisse, affirme Le Matin Dimanche. "La période d'hiver a très bien commencé au niveau des nuitées", indique dans le journal le responsable de la communication d'HotellerieSuisse, Patrick Schoenberg. Interhome, le numéro un de la location d'appartements et de maisons de vacances en Suisse confirme: "Entre le Valais et les Alpes vaudoises, nous avons 1321 appartements et maisons de vacances à louer. 1061 sont déjà loués pour la période des vacances de Noël. L'année passée, à la même période, nous en étions à 930. Nous avons donc une croissance de 14%". Sur la seule semaine passée, la hausse des réservations a même bondi de 87% par rapport à 2016, souligne-t-il.

Investir dans le bitcoin n'est pas sans danger

Le président du conseil d'administration d'UBS, Axel Weber, met en garde dans la NZZ am Sonntag contre une chute du cours du bitcoin. Selon lui, les risques sont inhérents à une conception défaillante de la cryptomonnaie, qui entraîne d'énormes fluctuations à la hausse ou à la baisse. "En tant que banque, nous avons mis en garde contre ce produit, car il n'a pas de valeur et n'est pas durable", explique M. Weber. Les particuliers investissent de plus en plus dans la cryptomonnaie, remarque-t-il. Il appelle donc la surveillance des marchés financiers à s'occuper du bitcoin pour empêcher une hausse incontrôlée.

Plus de difficultés scolaires chez les enfants immigrés

De nombreux enfants issus de familles étrangères sont défavorisés, après les études de niveau secondaire II, comme le gymnase, l'apprentissage ou les écoles secondaires spécialisées, indique la SonntagsZeitung. Quelque 46% des enfants d'immigrés redoublent une classe, interrompent leur formation ou effectuent une année intermédiaire au lieu de commencer immédiatement leurs études. Chez les Helvètes, la proportion est de 31%. "Cette différence de quinze points de pourcentage est massive", déclare dans le journal Stefan Wolter, professeur d'économie de l'éducation à l'Université de Berne et coauteur de l'étude. Cela signifie qu'il y a, chaque année, 3000 ou 4000 jeunes étrangers ayant terminé leur scolarité de plus que les Suisses qui ne commencent pas directement leur formation secondaire II, explique le scientifique.

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