Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Revue de presse: les poissons d’avril se font discrets

Alors que la tradition des poissons d’avril s’empare habituellement aussi de la presse, cette année marque une cuvée un peu plus discrète. Certaines blagues ont même été traitées comme des fake news par les médias qui ne sont pas entrés dans le jeu du relais.

01 avr. 2020, 19:52
La presse suisse s'est moins délectée de poissons d'avril cette année, sans doute à cause de la situation plutôt tendue face au coronavirus.

Les poissons d’avril se sont fait discrets dans la presse suisse mercredi. Des fake news émanant soi-disant des cantons de Vaud et Genève ont elles fait frémir dans les chaumières.

Des fake news, estampillées comme si elles émanaient des cantons de Vaud et de Genève, ont fait tressaillir quelques familles romandes. Selon elles, tous les élèves ne seraient plus tenus de suivre l’enseignement à distance depuis leur domicile tandis que ce temps de confinement serait considéré comme des vacances.

 

 

En contrepartie, les vacances scolaires du 4 juillet au 23 août seraient supprimées. Les deux cantons ont rapidement démenti ces fausses informations sur leurs différents canaux officiels.

LeMatin.ch a aussi fait craindre le pire aux Suisses romands confinés. Fini, le streaming de vidéos en semaine: la forte pression sur les réseaux obligerait la Suisse à prendre des mesures préventives pour préserver la qualité du télétravail et se mettre à l’abri de problèmes de sécurité.

Oeufs déjà teints

Plus léger dans Le Courrier, le conseiller fédéral Guy Parmelin se serait rendu dans une ferme vaudoise pour marquer le cap du milliard d’œufs pondus en Suisse. Dans le Quotidien jurassien, des poules pondent des oeufs déjà teints.

 

 

Dans le même journal, on peut lire le compte rendu d’un match de foot à Delémont contre Bassecourt devant plus de 3000 personnes. Il a pu avoir lieu grâce à une dérogation du gouvernement jurassien.

Le foot a aussi inspiré 20 Minutes: l’Association suisse de football (ASF) et l’Österreichischer Fussball-Bund (ÖFB) ont signé un pacte par fax, qui scelle leur union pour cinq ans au moins. […]. La pandémie du coronavirus n’aura fait qu’accélérer l’affaire.

Certaines gares de l’Oberland bernois se mettent au bilinguisme, selon le Journal du Jura. Elles écrivent désormais le nom de leur commune dans les deux langues. Meiringen devient ainsi Meringue, Brienz-Brience, Interlaken Ost-Entrelacs Est et Riggenberg-Ringembert.

Un vin vieux de 500 ans

Les radios locales ne sont pas en reste. Selon la radio neuchâteloise RTN, un vin vieux de 500 ans a été découvert dans un cellier datant du Moyen Âge, sous le parvis de la Collégiale, à Neuchâtel. Il serait tout à fait consommable et même bon, selon les spécialistes.

 

 

Des mesures exceptionnelles sont prises pour sauver la récolte de damassine, explique Fréquence Jura RFJ. Les producteurs d’eau-de-vie pourront déroger au cahier des charges de l’AOP, afin de pallier les dégâts causés par le gel de ces dernières semaines, en complétant leur production 2020 avec des alcools dénaturés, à hauteur de 20% au maximum.

En Valais, une nouvelle espère de batracien à sept dents a été identifiée autour du lac de Morgins, annonce un office du tourisme. Qui invite toutefois les amateurs de montagne à attendre l’été pour venir voir l’animal.

Se couper les cheveux avec un modèle

Quelques journaux alémaniques se sont prêtés à ce rituel de la «fake news». Le Bieler Tagblatt vient en aide aux personnes qui souffrent de la fermeture des salons de coiffure en leur proposant un «modèle» à suivre comme en couture: vous posez le pochoir sur la tête et vous coupez. Aussi bien que chez le coiffeur à 95%, promet le journal.

 

 

En ville de Berne, c’est la santé des ours, qui s’ennuient en l’absence de touristes, qui inquiète le maire Alec von Graffenried, selon la BernerZeitung. Pour les distraire, il prévoit de déployer des écrans géants.

A Zurich, des cochons laineux pourraient venir soulager l’ennui de personnes en quarantaine, pour le Tages-Anzeiger. Dans les Grisons, les animaux sauvages en forêts seront dorénavant munis d’émetteurs pour faciliter la vie des chasseurs, selon l’édition grisonne de la Südostschweiz. Ceux-ci pourront suivre leur déplacement grâce à une application.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias