Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Roger Nordmann fait le point

Le Parti socialiste ne soutient pas inconditionnellement Didier Burkhalter sur l’Europe. Mais il se dit ouvert à 30 avions de combat.

13 juin 2017, 23:25
/ Màj. le 14 juin 2017 à 00:01
Roger Nordmann, Fraktionspraesident und Nationalrat SP/VD, waehrend der ueberparteilichen Pressekonferenz ''Ja zur Energiestrategie'', am Freitag, 21. April 2017, in Bern. Am 21. Mai 2017 stimmt das Schweizer Volk ueber die Energiestrategie 2050 ab. (KEYSTONE/Marcel Bieri) SCHWEIZ MK "JA ZUR ENERGIESTRATEGIE"

Didier Burkhalter se retrouve toujours plus seul. Après l’UDC, le PDC et une grosse frange de son propre parti, le PLR, le ministre des Affaires étrangères voit le soutien du Parti socialiste (PS) s’éroder sur l’accord-cadre avec l’Union européenne (UE).

C’est ce qui ressort de l’entretien avec Roger Nordmann, chef du groupe parlementaire PS, qui aborde encore les thèmes chauds du moment.

Le Conseil fédéral se réunit ce vendredi pour définir sa stratégie sur l’accord-cadre institutionnel avec l’UE. Le PS soutient-il encore la solution de Didier Burkhalter, qui accorde un rôle central à la Cour de justice de l’UE (CJUE)?

Nous n’en faisons pas une religion: notre priorité reste de consolider nos relations avec l’UE. Nous n’allons donc pas nous formaliser sur la Cour. Un changement de voie est évidemment possible, mais à condition que le PDC et le PLR veuillent aller de l’avant. Or, pour l’instant, ils sont terrorisés...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias