Didier Burkhalter se retrouve toujours plus seul. Après l’UDC, le PDC et une grosse frange de son propre parti, le PLR, le ministre des Affaires étrangères voit le soutien du Parti socialiste (PS) s’éroder sur l’accord-cadre avec l’Union européenne (UE).
C’est ce qui ressort de l’entretien avec Roger Nordmann, chef du groupe parlementaire PS, qui aborde encore les thèmes chauds du moment.
Le Conseil fédéral se réunit ce vendredi pour définir sa stratégie sur l’accord-cadre institutionnel avec l’UE. Le PS soutient-il encore la solution de Didier Burkhalter, qui accorde un rôle central à la Cour de justice de l’UE (CJUE)?
Nous n’en faisons pas une religion: notre priorité reste de consolider nos relations avec l’UE. Nous n’allons donc pas nous formaliser sur la Cour. Un changement de voie est évidemment possible, mais à condition que le PDC et le PLR veuillent aller de l’avant. Or, pour l’instant, ils sont terrorisés...