L’Italie estime qu’on ne peut pas renoncer au principe de libre circulation des personnes. Elle travaillera pour que la Suisse et l’UE trouvent un accord sur ce dossier, a déclaré hier le chef de la diplomatie transalpine Paolo Gentiloni. Le ministre italien des affaires étrangères rencontrait hier le conseiller fédéral Didier Burkhalter à Neuchâtel. Il a assuré que Rome «a tout intérêt à ce qu’on arrive à définir une clause commune pour concilier les résultats du référendum suisse de 2014 (sur «l’immigration de masse») avec le principe de la libre circulation des personnes, auquel on ne peut renoncer selon nous».
«Nous sommes convaincus qu’il est possible de concilier ces deux exigences. Et l’Italie s’engagera pour favoriser les négociations», qui reprendront après le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévu le 23 juin, a-t-il ajouté.
«Conséquences négatives»
Le DFAE a de son côté indiqué que...