Il est "désormais à nouveau autorisé d'effectuer des transactions avec le HIB. Cet organe est compétent pour signer des contrats au niveau international", a indiqué jeudi à l'ats la porte-parole du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) Antje Baertschi.
Le HIB figurait sur la liste des entreprises publiques libyennes soumises à des sanctions financières. Il se trouvait, au moment de la révolution en Libye en 2011, sous contrôle de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi et de sa famille. Il constituait donc une source potentielle de revenus pour son régime.
Une enveloppe de 100 millions de francs d'avoirs libyens demeure bloquée en Suisse, selon l'état du dossier à l'automne dernier. Environ 77 millions appartiennent à des entreprises publiques, et quelque 23 millions à des personnes privées. Avec l'introduction des sanctions en mars 2011, 650 millions avaient été gelés.