Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Santé: la Suisse en troisième place d'un classement mondial sur la santé

La Suisse prend la troisième place d'un classement mondial des systèmes de santé avec une note de 92 sur 100. L'étude est basée sur des critères tels que la qualité et l'accessibilité des systèmes de santé. C'est Andorre qui est en tête de classement.

19 mai 2017, 07:07
Treize des quinze premiers pays sont en Europe.

Andorre arrive en tête d'un classement des systèmes de santé, qui souligne l'écart entre les pays les plus et les moins performants s'est creusé depuis 1990. La Suisse prend la troisième place, avec une note de 92 sur un maximum de 100.

Publiée vendredi dans la revue britannique The Lancet, l'étude se base sur un indicateur qui mesure la qualité et l'accessibilité des systèmes de santé. 195 pays ont été examinés de 1990 à 2015 et notés de 0 à 100.

La performance de chaque pays a été établie selon les taux de mortalité de 32 maladies pour lesquelles les décès peuvent en théorie être évités, à condition d'un accès rapide à des soins efficaces (tuberculose, cancer du sein, leucémie, certaines maladies cardiovasculaires...)

Andorre arrive en tête avec un score de 95, suivi de l'Islande (94) et de la Suisse (92). Treize des quinze premiers pays sont en Europe de l'Ouest, dont l'Espagne (8e, 90) et la France (15e, 88). Les deux autres sont l'Australie (6e, 90) et le Japon (11e, 89).

 

 

Etats-Unis 35es

Les Etats-Unis n'arrivent qu'au 35e rang (81) et le Royaume-Uni au 30e (85). A l'autre bout de l'échelle, on trouve la Somalie (34), l'Afghanistan (32) et, en dernier, la Centrafrique (29).

La moyenne des résultats a notablement augmenté depuis 1990, passant de 40,7 à 53,7. "167 pays ont vu l'accessibilité et la qualité de leur système de santé augmenter de façon significative", relève l'étude. Cependant, les inégalités se sont creusées: l'écart entre le premier pays et le dernier était de 66 points en 2015 contre 62 seulement en 1990.

L'étude s'intéresse aussi à l'écart entre les performances réelles des pays et celles que leur niveau de développement devrait normalement entraîner.

Ainsi, les performances des Etats-Unis sont inférieures de 10 points à ce que l'on pourrait attendre d'eux. Cet écart se monte à 25 dans le cas de l'Afrique du Sud. A l'inverse, pour les premiers pays du classement, la différence est nulle.

"Ces résultats sonnent comme un avertissement. L'augmentation du niveau de développement n'entraîne pas forcément une amélioration de la qualité et de l'accès au système de santé", a commenté le responsable de l'étude, le professeur Christopher Murray, de l'institut américain des mesures et évaluations de la santé de l'université de Washington.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias