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Santé: le taux d’incidence au cancer diminue selon l’OFS

Ces dernières années, la proportion de nouveaux cas de cancer a légèrement baissé selon l’Office fédéral de la statistique. Les personnes atteintes sont plus nombreuses en Suisse latine qu’en Suisse alémanique.

12 nov. 2020, 11:43
Le cancer du poumon est l'un des principaux cancers en Suisse (image d'illustration).

Plus d’une personne sur cinq développe un cancer avant 70 ans. La proportion de nouveaux cas a toutefois légèrement baissé ces dernières années, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS). Les cas sont plus fréquents en Suisse romande et au Tessin qu’outre-Sarine.

Entre 2008-2012 et 2013-2017, le nombre des nouveaux cas de cancer et celui des décès provoqués par un cancer ont augmenté chez les hommes comme chez les femmes. Pourtant, compte tenu du vieillissement de la population, les «taux d’incidence standardisés» sont restés similaires chez les femmes et ont baissé chez les hommes, explique jeudi l’OFS. Les taux de mortalité standardisés diminuent, quant à eux, depuis plus longtemps.

En savoir plus : Santé: en Suisse, plus d'une personne sur cinq développe un cancer avant 70 ans

En 2017, un cancer a été diagnostiqué chez 24’154 hommes et 20’051 femmes. La proportion s’élève à 428 cas pour 100’000 habitants chez les hommes et 329 pour 100’000 habitants chez les femmes. Le taux de mortalité s’élève à 154 pour 100’000 habitants chez les patients masculins et 102 chez les patientes féminines.

Les types de cancer les plus courants sont ceux de la prostate chez les hommes (6366 cas entre 2013 et 2017) et du sein chez les femmes (6239). Viennent ensuite celui du poumon (en deuxième place chez les hommes, en troisième position chez les femmes) et le cancer colorectal (troisième chez les hommes, deuxième chez les femmes).

Le cancer est la deuxième cause de décès la plus fréquente en Suisse. Il est même la première cause de décès chez les hommes entre 45 et 84 ans et chez les femmes entre 25 et 84 ans. Chez les personnes plus âgées, ce sont les maladies cardiovasculaires, chez les hommes les plus jeunes les accidents et morts violentes.

Plus de cas en Suisse latine

Outre le sexe, le taux de cancer varie en fonction de la région linguistique: il est plus élevé en Suisse latine qu’en Suisse alémanique, souligne l’OFS. Le taux d’incidence était ainsi de 450,8 pour 100’000 habitants chez les hommes romands et tessinois, contre 418,7 chez les alémaniques. Chez les femmes, il était de 351,6 pour les latines contre 323,3 outre-Sarine.

Le taux de mortalité s’établissait quant à lui à 171,9 pour les hommes latins, contre 156,2 chez les germanophones. La différence était plus réduite chez les femmes: 106,9 contre 104,6.

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