Depuis 2012, les assureurs maladie connaissent de nouvelles prescriptions sur les réserves. Le test de solvabilité effectué cette année par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) montre que sept d'entre eux, sur un total de 66, ne remplissent pas les conditions. Ils ont encore deux ans pour s'adapter.
Avec le nouveau modèle, les réserves doivent atteindre un niveau correspondant aux risques courus par chaque assureur. Auparavant, elles étaient calculées en fonction du volume des primes.
Un taux de solvabilité de 100% est exigé. Alors que Visana affiche 228%, Helsana 157% et la CSS 107%, d'autres se trouvent au-dessous du seuil fixé. Les plus bas sont Agilia et Publisana (47%). Ont également échoué au test de solvabilité 2014 de l'OFSP les assureurs Provita, Kolping, Vallée d'Entremont, Avanex et Sansan.
La moyenne était de 161%, en baisse par rapport à l'an dernier (172%), selon ces chiffres dont a fait état la "NZZ" mardi. Comme rien n'annonce des difficultés financières, les caisses ne répondant pas aux critères n'ont pas à craindre de conséquences dans l'immédiat. En outre, elles ont jusqu'à début 2017 pour remplir les nouvelles conditions.
D'ici là, toutes devront répondre aux normes, a expliqué à l'ats Helga Portmann, cheffe de la division Surveillance de l'assurance à l'OFSP. Soit en augmentant leurs primes, soit en réduisant les risques. La valeur des investissements en capital influence aussi le montant des réserves.