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Service de renseignement: 100 postes supplémentaires pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme

Durant les cinq prochaines années, les effectifs du Service de renseignement de la Confédération devraient passer de 300 à 400 postes de travail. Le but est de renforcer les domaines du terrorisme et de l’extrémisme violent. Dès 2020, les contributions des cantons augmenteront.

04 juil. 2019, 09:04
La conseillère fédérale et ministre de la Défense Viola Amherd a demandé la création d'une centaine de nouveaux postes pour le Service de renseignement de la Confédération. (Archives)

Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) peut créer une centaine de nouveaux postes. Le Conseil fédéral a approuvé mercredi une demande en ce sens de la ministre de la Défense Viola Amherd, rapporte la Neue Zürcher Zeitung.

L'augmentation des effectifs du SRC, qui comptent actuellement 300 postes de travail, devrait s'étaler sur une période de cinq ans, a confirmé jeudi un porte-parole du Département de la défense (DDPS) à Keystone-ATS. La hausse des effectifs devrait renforcer avant tout les domaines de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.

Pour le Conseil fédéral, il est nécessaire que le SRC dispose de ressources suffisantes pour remplir son mandat légal. Il a également approuvé une augmentation des contributions aux cantons à partir de 2020. Il est prévu un montant annuel de 2,6 millions de francs - équivalant à 26 postes dans les services cantonaux de renseignement - ainsi que trois millions pour renforcer la surveillance actuelle en faveur du SRC dans trois cantons.

Redéploiement au sein de la Défense

Des redéploiements internes au DDPS sont prévus. La Défense devrait ainsi transférer vingt emplois au SRC cette année et vingt autres, l'année prochaine. Ce n'est qu'au cours des trois années suivantes qu'une soixantaine de places supplémentaires devraient être intégrées dans la planification du personnel.

Le directeur du service Jean-Philippe Gaudin avait indiqué en mai, un an après son entrée en fonctions, qu'il avait identifié des lacunes presque partout, mais surtout au niveau opérationnel, en raison d'un manque de ressources. Dans la lutte contre l'espionnage, l'accent doit donc être mis sur quelques régions - le reste du monde ne peut être couvert. Il en va de même pour le terrorisme, où l'accent est actuellement mis sur les djihadistes qui reviennent au pays, avait-il ajouté.

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