Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Sexualité: les Romands ont plus de partenaires sexuels que les autres Suisses

Une étude sur la sexualité des Suisses montre les différences entre genres et régions. Ainsi, les hommes ont tendance à avoir plus de partenaires que les femmes (plus de 2 par an). En moyenne, les Romands sont les Suisses qui en dénombrent le plus.

21 nov. 2016, 12:31
L'étude vise à mieux cerner le comportement sexuel des Suisses à des fins de prévention.

Intitulée "Le sexe en Suisse", une nouvelle étude met en évidence un comportement différencié entre hommes et femmes et entre régions linguistiques. Les dissemblances sont toutefois encore plus marquées entre villes et campagnes.

Réalisée dans le cadre de la campagne LOVE LIFE, l'étude vise à mieux cerner le comportement sexuel des Suisses à des fins de prévention. Elle se base sur les réponses d'environ 30'000 personnes interrogées en ligne.

 

 
 
Selon cette étude, les femmes suisses auraient connu en moyenne 1,5 partenaire au cours de l'année écoulée, alors que chez les hommes ce taux se porte à 2,1. Le nombre de partenaires n'est toutefois pas réparti de façon homogène.

Une personne sur cinq indique avoir eu un rapport sexuel avec au moins 20 personnes. Les hommes sont plus représentés que les femmes dans cette catégorie, à raison de 23% contre 14.

La différence observée entre les sexes s'explique en particulier par la pratique du sexe tarifé, qui est un phénomène presque exclusivement masculin, selon le rapport. Or même si moins de 14% des hommes disent avoir recours à cette pratique, ils ont néanmoins un impact significatif sur la moyenne.

 

 

Variations selon l'âge et l'orientation

Entre 25 et 34 ans, les hommes semblent changer très souvent de partenaires. Puis vient une phase plus calme qui correspond à l'âge auquel la famille est au centre des préoccupations, analyse l'étude. Ce n'est que dans la classe des 56 à 64 ans que l'on enregistre à nouveau une nette hausse de la valeur moyenne.

L'orientation sexuelle a un impact non négligeable sur le nombre de partenaires sexuels. Un homme hétérosexuel a en moyenne sept partenaires au cours de sa vie, une valeur qui double chez un homme homosexuel.

Le modèle est nettement différent chez les femmes, pour qui, bisexuelles mises à part, la moyenne du nombre de partenaires ne varie guère en fonction de l'orientation sexuelle.

 

 

 

Un habitant de Suisse romande connaît en moyenne un peu plus de partenaires sexuels au cours de sa vie qu'un habitant de Suisse alémanique et nettement plus qu'une personne vivant au Tessin, indique l'étude.

Or celle-ci met surtout en évidence une différence considérable entre villes et campagnes. Ainsi, si la valeur médiane est de 8,1 dans une agglomération importante, elle chute à 5,6 partenaires dans une petite localité rurale.

Mensonges et discrétion

Lorsqu'ils parlent du nombre de leurs partenaires sexuels précédents, les Suisses, hommes et femmes, sont plutôt sincères quand ils s'adressent à leur médecin (90 %). Mais ils mentent plus volontiers dans des forums en ligne (64 %) et face à des partenaires occasionnels (67 %). Dans ce cas de figure, les femmes ont toutefois plus tendance à minimiser qu'à exagérer.

Parmi les personnes interrogées qui vivent une relation stable, 27% affirment avoir trompé leur partenaire. Mais l'infidélité n'est cependant pas répartie de façon homogène entre les sexes, puisque 31% des hommes reconnaissent avoir déjà trompé leur partenaire, contre 24% chez les femmes.

Près de la moitié des sondés a déjà connu au moins une relation sexuelle occasionnelle sans préservatif au cours de sa vie, les hommes (51%) plus souvent que les femmes (45%). Seule une personne sur deux en parle à son ou sa partenaire fixe, tandis que les autres éludent le sujet.

 

 

40% des personnes interrogées disent souhaiter que les spécialistes du corps médical abordent avec elles le sujet de leur comportement sexuel et des risques inhérents à la santé. Face à leur médecin, la plupart des personnes interrogées disent la vérité au sujet de l'utilisation du préservatif. Seule une minorité présentant toutefois un grand potentiel de risque avoue ne pas toujours dire la vérité, même aux spécialistes du corps médical.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias