Le canton de Berne veut savoir si le recul du début des cours à l'école peut décongestionner les transports publics. Il lance un sondage auprès des enseignants, des élèves et des parents de trois gymnases de la région bernoise pour connaître leur avis sur ce sujet.
Des estimations montrent que si l'on reculait d'une heure le premier cours de trois gymnases de la région bernoise, il y aurait jusqu'à 1000 passagers en moins dans les transports publics à la période d'affluence du matin. La faisabilité de ce projet a été analysée sur la base d'un début des cours à 9 heures au gymnase du Neufeld, a expliqué mardi le canton de Berne.
Heures de pointe
La présidente du gouvernement bernois Barbara Egger-Jenzer se dit convaincue que le recul du début des cours serait un bon moyen de mieux répartir la fréquentation des transports publics. Elle estime qu'il suffit d'arriver parfois juste avant ou après les heures de pointe du matin et du soir pour trouver de la place.
L'extension du réseau des transports publics et du réseau routier ne doit pas être le seul moyen de résoudre les problèmes de transport. Pour la socialiste, un changement des habitudes professionnelles et du mode de vie permet de trouver des solutions pour éviter des trains, des bus et des trams bondés.
Temps libre
Le recul du début des cours est possible sur le principe. L'impact de cette mesure sur les élèves et leur formation est toutefois plus difficile à cerner, estime la Direction des travaux publics, des transports et de l'énergie (TTE).
Reculer la première heure de cours repoussera aussi la dernière dans bien des cas. Cela aura donc un impact sur le temps qui peut être consacré aux activités extrascolaires et sur le travail personnel, relève le canton de Berne. Les résultats du sondage seront connus cet automne.