Pour l'instant, "il est question de l'élaboration par le Conseil fédéral d'une politique énergétique contenant l'hypothèse d'une sortie du nucléaire", relève M. Schweickardt dans une interview publiée par "Le Matin Dimanche". Le Germano-Suisse se dit "en faveur du nouveau renouvelable, mais dans l'échelle du réalisable".
Si la Suisse peut couvrir ses besoins en 2035 de manière concurrentielle avec le nouveau renouvelable et une meilleure efficience énergétique, Hans Schweickardt est prêt à aller de l'avant. "Si ce n'est pas possible, nous aurons besoin de grandes centrales. A gaz ou nucléaires, selon ce que la population est prête à accepter".
Selon lui, si l'on n'arrive pas à sortir de l'atome dans les délais impartis à des conditions concurrentielles, "alors nous devons revoir la décision". Et avant une votation, rien n'est décidé. Le dernier mot doit de toute façon revenir au peuple, insiste-t-il. "C'est la démocratie".