La linguiste Stéphanie Pahud est la lauréate du Champignac d’Or 2013. Le journaliste de "La Liberté" Jérôme Cachin décroche pour sa part le Champignac d'Argent. Désignés par les lecteurs de "La Distinction" parmi 40 candidats, ils ont reçu leur prix samedi à Lausanne.
Stéphanie Pahud, enseignante à l’École de français langue étrangère de l’Université de Lausanne, reçoit le Champignac d’Or pour cette citation parue sur le site "les Quotidiennes" le 10 janvier dernier: "Dans Télétop Matin, Anne-Sylvie Sprenger constatait quant à elle que le sexe n’était plus tabou et que dans les interviews, il était dans toutes les bouches."
Jérôme Cachin, correspondant vaudois de "La Liberté", reçoit le Champignac d’Argent pour avoir écrit dans un article du 21 février: "La ville n’a pas entretenu ses WC. Elle a privilégié les besoins du tourisme, au bord du lac." Ces prix se présentent sous la forme de statuettes de résine, respectivement dorée et argentée, façonnées par l'artiste lausannois Henry Meyer.
Mention à Thierry Grosjean
Deux espoirs du champignacisme ont été également remarqués. Thierry Grosjean, ex-conseiller d’État neuchâtelois, reçoit la mention "Mélomane intégral" pour : "– La chanson qui vous trotte dans la tête ? – L’ouverture de la Traviata de Giuseppe Verdi, qui ne trotte pas dans la tête, mais m’habite." ("Le Courrier neuchâtelois" du 3 avril).
Enfin, Nina Brissot, rédactrice en chef du "Régional", se retrouve lauréate de la mention "SOS fantômes" pour s'être interrogée le 16 octobre: "Prévoir sa succession est une délicate affaire. Faut-il le faire de son vivant?"
Le Grand Prix du Maire de Champignac, nommé ainsi en référence à un personnage de la bande dessinée "Spirou", est décerné chaque année depuis 1988. Il récompense "les hommes et femmes politiques ou les personnalités locales qui se sont particulièrement distingués par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique".