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Succession de Burkhalter: onze anonymes sont candidats au Conseil fédéral

Ils seront 14 candidats à briguer le siège de Didier Burkhalter au Conseil fédéral. Hormis les trois membres du PLR, Ignazio Cassis, Isabelle Moret et Pierre Maudet, onze citoyens ont déposé leur candidature.

05 sept. 2017, 16:25
Ils sont onze citoyens anonymes à vouloir siéger au Conseil fédéral.

Comme à chaque élection au Conseil fédéral, de simples citoyens s'annoncent pour entrer au gouvernement. Ils sont onze à vouloir tenter leur chance le 20 septembre pour succéder à Didier Burkhalter.

"Pour l'instant, nous avons reçu onze postulations", affirme Karin Burkhalter, porte-parole des services du Parlement. En effet, selon la Constitution fédérale, tout citoyen ayant le droit de vote est éligible au gouvernement fédéral. Concrètement, si un candidat obtient moins de dix voix, il est éliminé à partir du deuxième tour du scrutin.

Ainsi, à chaque élection au Conseil fédéral, les services du Parlement reçoivent environ "une douzaine" de ces "candidatures sauvages", précise Mme Burkhalter. En général, "il s'agit de gens qui viennent de toutes les régions linguistiques de Suisse", affirme-t-elle, sans pouvoir dévoiler l'identité de ces personnes.

Dans le cadre de la succession Burkhalter, un Tessinois de 74 ans a notamment posé sa candidature, rapportent mardi 24 heures et La Tribune de Genève ainsi que le journal alémanique Luzerner Zeitung. Le Blick am Abend parlait en juillet d'une Bernoise de 58 ans qui s'est également lancée dans la course au Conseil fédéral. Le Bund lui a consacré un portrait.

Postulation comme dans une entreprise

Selon Mme Burkhalter, les dossiers sont très différents les uns des autres car il n'y a pas de directives à suivre. "Ils doivent juste prouver qu'ils sont suisses et qu'ils peuvent voter. Les gens postulent comme ils le feraient pour aller travailler dans une entreprise. Ils racontent souvent leur vie."

Les candidatures sont rangées dans un classeur mis à disposition des parlementaires auprès du secrétariat général. "Il arrive que des membres du parlement viennent consulter les dossiers", affirme Karine Burkhalter, "par curiosité, aussi", ajoute-t-elle.

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